Lagardère chute en Bourse après des résultats décevants

L'action Lagardère accuse jeudi la plus forte baisse de l'indice SBF 120, les résultats 2014 du groupe présent dans les médias, l'édition, la distribution et le sport et ses perspective pour l'année en cours décevant les investisseurs.
"La perspective est décevante, on espérait beaucoup mieux", commente un vendeur actions en poste à Paris.

Les investisseurs n'ont pas apprécié les résultats annuels de Lagardère. L'action du groupe chutait de 4,42%, 24,98 euros à 10h30 ce jeudi, après l'annonce mercredi soir d'un bénéfice net de 41 millions d'euros en 2014, contre 1,3 milliard un an plus tôt, alors gonflé par la cession de la participation dans EADS, devenu Airbus Group.

Hors cette cession et autres éléments exceptionnels, le résultat net ajusté est en hausse de 7,6% sur un an à 185 millions d'euros, a relevé le groupe recentré sur les services et les médias, dans un communiqué.

En 2014, le résultat opérationnel de l'ensemble du groupe Lagardère est ressorti à 342 millions d'euros, en progression de 4,7%. Restreint aux seules activités médias, il a atteint 379 millions, en hausse de 2,9%, conforme à la fourchette de 0 à 5% anticipée par la société. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S visait avant la publication du groupe une progression de plus de 10% du bénéfice opérationnel en 2015.

Perspectives décevantes et lenteur des progrès

Dans une note, Exane BNP Paris juge les progrès de Lagardère trop lents, considérant qu'il y a de meilleurs sujets d'intérêt dans le secteur européen des médias :

"Le résultat net ajusté de 185 millions d'euros est inférieur aux attentes du consensus, à 208 millions d'euros, alors que le Free cash flow négatif de 23 millions d'euros est bien en deçà de notre prévision, résultant d'une dette nette en fin d'année de 954 millions d'euros, très au-dessus de notre estimation de 631 millions d'euros."

Ce dernier souligne également les objectifs prudents du groupe pour cette année. Mercredi, Lagardère a confirmé viser une progression d'environ 5% du bénéfice opérationnel du groupe cette année.

"La perspective est décevante, on espérait beaucoup mieux", commente un vendeur actions en poste à Paris.

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Commentaire 1
à écrit le 12/03/2015 à 13:45
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Ne fils n'est pas le père , celui-ci préfère fanfaronner dans les boites de nuit plutôt que de bosser !

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