Orange en Israël : le PDG se rendra dans le pays pour calmer les tensions

Stéphane Richard a accepté l'invitation de l'Etat hébreu pour mettre un terme à la polémique qu'il avait déclenchée mercredi en annonçant qu'il souhaitait à terme se "retirer d’Israël".
Ce déplacement permettra à Stéphane Richard de clarifier ce malentendu, a assuré un porte-parole d'Orange à l'AFP.
Ce déplacement "permettra à Stéphane Richard de clarifier ce malentendu", a assuré un porte-parole d'Orange à l'AFP. (Crédits : Reuters)

Un apaisement des tensions en vue entre Israël et le groupe Orange ? "Le gouvernement d'Israël a invité (le PDG d'Orange Stéphane Richard) à se rendre en Israël", a indiqué dimanche 7 juin à l'AFP un responsable gouvernemental israélien, sous couvert de l'anonymat. Selon cette source, Stéphane  Richard avait sollicité un entretien avec l'ambassadeur d'Israël à Paris mais ce dernier a reçu ordre de ne pas rencontrer le PDG du groupe de télécoms et de lui proposer à la place de se rendre dans le pays.

Orange a rapidement réagi. Le groupe a déclaré dimanche soir accueillir "favorablement" l'invitation d'Israël. Ainsi, son PDG s'y rendra "prochainement" pour y "réaffirmer l'engagement du groupe", a indiqué un porte-parole dimanche 7 juin à l'AFP.

Ce déplacement "permettra à Stéphane Richard de clarifier ce malentendu" et "d'apporter toutes les précisions nécessaires pour mettre un terme à cette polémique".

Le PDG d'Orange estime avoir mal été compris

Le tollé avait été déclenché mercredi 3 juin par les propos de Stéphane Richard tenus lors d'une conférence de presse au Caire. Il avait déclaré qu'il souhaitait à terme se "retirer d'Israël", selon l'AFP, en précisant être "prêt à abandonner" les liens avec la société de télécoms israélienne Partner. Il avait exprimé sa volonté de quitter le pays car, selon lui, la présence du groupe dans l'Etat hébreu est une "question sensible"  au sein des autres pays du Moyen-Orient où le groupe fait des affaires.

Deux jours plus tard, le PDG d'Orange, qui estimait avoir été mal compris, a assuré que la volonté d'enterrer le contrat avec Partner ne relève que de considérations commerciales et qu'il s'oppose à toute forme de boycott envers Israël. Par ailleurs, le groupe a affirmé à La Tribune, vendredi, sa volonté de maintenir ses activités sur place.

    Lire aussi >> Orange en Israël : les dessous d'un tollé économico-diplomatique

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Commentaires 2
à écrit le 08/06/2015 à 11:18
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encore un qui se soumet à la dictature etat israel

à écrit le 08/06/2015 à 9:24
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Le discours sensible pour au final savoir ce qui a le plus de poids dans la stratégie des alliances, notamment dans la distribution. "Gagner plus ou perdre moins : telle est la question ?" (Mono Paul dans Hamlet).

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