Softbank continue de draguer Donald Trump

Après avoir promis des investissements et des créations d’emplois massifs au pays de l’Oncle Sam, le patron de l’opérateur nippon, Masayochi Son, a annoncé la création de 5.000 emplois à travers sa filiale Sprint, numéro trois du mobile outre-Atlantique.
Pierre Manière
Masayoshi Son, le patron du géant nippon des télécoms Softbank.
Masayoshi Son, le patron du géant nippon des télécoms Softbank. (Crédits : Reuters)

« Masa » continue de lui dérouler le tapi rouge. Le patron de Softbank, Masayoshi Son, compte vraisemblablement bien tout faire pour s'attirer les bonnes grâces de Donald Trump. Peu avant le Nouvel An, Sprint, la filiale du géant nippon des télécoms et numéro trois du mobile aux Etats-Unis a annoncé qu'il allait « créer ou rapatrier » quelques 5.000 emplois sur place. Dans un communiqué, Marcelo Claure, son directeur général, s'en est félicité :

« Nous nous réjouissons de travailler avec le président élu Trump et son administration pour apporter notre contribution à la croissance économique et à la création d'emplois aux Etats-Unis. Nous pensons qu'il est essentiel que les entreprises et le gouvernement coopèrent pour créer davantage d'opportunités d'emplois aux Etats-Unis et garantir la prospérité de tous les Américains. »

Lire aussi : Etats-Unis : l'opérateur Sprint va rapatrier 5.000 emplois, Trump s'en félicite (un peu vite)

De quoi ravir Donald Trump, qui a fait du rapatriement des emplois aux Etats-Unis une des grandes priorités de son mandat. D'autant qu'auparavant, OneWeb, une entreprise de satellites américaine où Softbank compte investir 1 milliard de dollars, a également assuré qu'elle embaucherait 3.000 collaborateurs au pays de l'Oncle Sam.

Bientôt un mariage Sprint-T-Mobile US ?

Avec ces annonces, « Masa » veut confirmer que ses mirifiques promesses (50 milliards de dollars d'investissements et 50.000 emplois) aux Etats-Unis, dévoilées début décembre, ne sont pas des paroles en l'air. A cette occasion, Donald Trump n'a pas boudé son plaisir, allant jusqu'à en s'attribuer tout le mérite. A ses yeux, le patron de Softbank « n'aurait jamais fait [cet investissement] s'[il n'avait] pas gagné l'élection », a-t-il jugé sur Twitter.

Assurément, celles-ci vont surtout relancer les spéculations autour d'un mariage entre Sprint et T-Mobile US, quatrième opérateur mobile outre-Atlantique. Sachant qu'il y a deux ans, Masayoshi Son avait échoué à racheter son rival face aux réticences de l'administration Obama et des autorités de régulation américaines.

(avec AFP)

Pierre Manière

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