Télécoms : début des enchères pour les nouvelles fréquences 4G

L'Etat est bien parti pour dépasser allègrement l'objectif de 2,5 milliards d'euros qu'il s'était fixé pour la vente des "fréquences en or". Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont commencé à s’affronter ce lundi pour décrocher des lots de fréquences de la bande des 700 MHz, indispensables pour faire face à l’augmentation du trafic mobile.
Aucun lot n'a pour l'heure été attribué.

La première journée des enchères pour l'attribution de la bande des 700 MHz aux opérateurs de téléphonie mobile s'est déroulée lundi sans que les six lots en jeu n'aient été attribués, a annoncé l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dans un communiqué.

Les sept premiers tours d'enchères ont fait monter le prix de chaque lot à un montant unitaire de 451 millions d'euros en fin de journée, soit un montant total de plus de 2,7 milliards d'euros, a précisé le régulateur, qui débutera la deuxième journée à un montant de 456 millions d'euros.

La procédure prévoit que, tant que la demande des quatre opérateurs sera supérieure au nombre de lots disponibles, les enchères se poursuivront, avec une hausse du prix de chaque lot de 5 millions d'euros par tour.

Ces enchères portent sur les fréquences 700 MHz jusqu'ici utilisées par la télévision et qui passeront, à partir de la mi-2016 pour les premières régions, dans le giron de la téléphonie mobile.

Seul Free pourra acquérir plus de deux lots

Considérées comme des "fréquences en or" parce qu'elles permettent une meilleure qualité de service tout en offrant une portée plus importante aux antennes relais, les 700 MHz sont réparties en six lots, pour lesquels l'Etat espérait obtenir au minimum 2,5 milliards d'euros, ce qui est déjà garanti vu le niveau de demande enregistré au premier jour. Cette somme doit permettre de financer la rallonge accordée au secteur de la Défense lors de la révision de la loi de programmation militaire opérée début juin.

Chaque opérateur ne pourra pas acquérir plus de deux lots à l'exception de Free, qui pourra en acheter trois, afin de compenser sa faible présence sur les bandes de fréquences proches, de 800 et 900 MHz, l'objectif étant d'éviter qu'un opérateur puisse contrôler plus du tiers des trois bandes 700, 800 et 900 MHz. Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR avaient déposé un dossier, qui ont tous été acceptés par l'Arcep, afin de participer à ces enchères.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 17/11/2015 à 6:12
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Ces 2.5 milliards d'euros ne sont en fait qu'une taxe déguisée car qui d'autre à part les usagers vont payer ces milliards?

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