Le premier opérateur de télécommunications d'Italie a enregistré une baisse de son bénéfice net 2009 à 1,581 milliard d'euros contre 2,18 milliards un an plus tôt. Ce recul est dû notamment au repli de plus de 10% du chiffre d'affaires de la téléphonie mobile en Italie.
Le groupe a précisé avoir provisionné 507 millions d'euros pour couvrir les risques liés à sa filiale Sparkle, impliquée dans une enquête sur des soupçons de blanchiment d'argent. Ce dossier n'a toutefois amputé que de 10 millions le bénéfice 2009 précise le groupe.
L'administrateur délégué, Franco Bernabe, qui a prévenu que sa gestion du redressement du groupe ne serait pas spectaculaire, a déclaré vouloir "stabiliser l'Ebitda organique pour la troisième année consécutive en 2010 (...) grâce à la contribution du Brésil, qui a enregistré de bons progrès au cours des trois premiers mois de l'année".
Concernant, les perspectives, l'opérateur anticipe un recul de 2% à 3% de son chiffre d'affaires cette année et un Ebitda (bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement) organique quasiment inchangé à 11,3 milliards d'euros. Sur la période 2010-2012, le chiffre d'affaires devrait augmenter d'environ 1% par an et les coûts devraient être réduits de 2,7 milliards. L'endettement net devrait parallèlement être ramené sous 28 milliards d'euros fin 2012 (contre 33,9 milliards affichés fin 2009). Le plan stratégique antérieur pour 2009-2011 prévoyait une croissance organique de 2% par an.
Malgré la baisse de son bénéfice annuel, le groupe a laissé son dividende inchangé à 0,05 euro.
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