Le Premier ministre Jean Marc Ayrault a reçu les syndicats d?Alcatel-Lucent inquiets des possibles dommages collatéraux que peuvent engendrer les gros problèmes de trésorerie de l?entreprise. L'été dernier, Alcatel-Lucent a annoncé à ses 76.000 employés son intention de supprimer 5.000 postes dans le monde. Le groupe compte 8400 salariés en France et 1353 postes pourraient être supprimés. Les syndicats ont demandé le soutien du gouvernement. Au mois de décembre, Alcatel Lucent a obtenu des prêts bancaires de Goldman Sachs et de Credit Suisse sur plusieurs années à hauteur de 1,615 milliard d?euros. Un afflux dans la trésorerie qui n?a pas diminué les inquiétudes du marché mais ce dernier ne doute pas de la viabilité du groupe à long terme. Ce prêt a permis de mettre en place un plan de réduction des coûts de 1,25 milliards d?euros d?ici fin 2013. Alcatel-Lucent dont les objectifs ont été jugés un brin trop optimistes par les analystes vise pour 2015, une "marge brute estimée entre 35% et 37% et une marge opérationnelle ajustée entre 6% et 9%". Cet accord a toutefois été garanti par les 29.000 brevets de la compagnie. Et les syndicats craignent que la direction soit obligée de les céder si elle n'arrive pas à rembourser. ?Ils empruntent à un taux de 9,5%. C'est beaucoup trop. A Matignon, ils nous ont dit qu'ils étaient conscients de tout cela, mais que pour l'instant, le gouvernement n'a pas de solution alternative", a dit à l'AFP Hervé Lassalle, délégué central CFDT. "Nous gardons quand même l'espoir qu'une solution puisse être trouvée?.(Source : AFP)
Alcatel-Lucent : Reçue à Matignon, l'intersyndicale demande le soutien du gouvernement
circolo
à écrit le 10/01/2013 à 11:32
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soutient efficace du gouvernement voir Florange un an apres ! Paroles paroles paroles .......
Réponse de jo
le 19/01/2015 à 15:32
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sympa son nouveau brushing
Bili hari
à écrit le 10/01/2013 à 9:37
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Alcatel, une destruction de valeur phénoménale depuis 10 ans, un exemple maudit du capitalisme à la française, avec impossibilité de redresser la barre, des promesses aux actionnaires qui roulent d'année en année..alors, il y a un moment où une socié...
Alcatel, une destruction de valeur phénoménale depuis 10 ans, un exemple maudit du capitalisme à la française, avec impossibilité de redresser la barre, des promesses aux actionnaires qui roulent d'année en année..alors, il y a un moment où une société se doit d'être profitable, distribuer un chouia de dividende. A défaut, c'est la cure d'amaigrissement forcée (qui n'a que trop durée), voire la liquidation. il serait tout à fait instructif de calculer les capitalisations boursières de nos "fleurons français" d'il y a dix ans et de les comparer à la situation d'aujourd'hui.. c'est là une des causes de la morosité actuelle de nos économies (quand les possédants perdent leurs patrimoines, ils ne consomment pas).
Henri Canne
à écrit le 10/01/2013 à 8:04
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demander à l'Etat, encore et toujours. Pourquoi ne pas demander un prêt aux syndicats qui sont énormément riches ? Ne serait-ce pas une excellente manière de favoriser l'investissement et l'emploi ?
Réponse de stoplacrise
le 10/01/2013 à 9:28
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Arrêtez de vous en prendre aux syndicats qui représentent le personnel bien mieux que les partis politiques (Alcatel, Thales, Sagem : des taux de participation supérieurs à 60 ou 70%)
Les dirigeants successifs d'Alcatel depuis Tchruk ont toujours pro...
Arrêtez de vous en prendre aux syndicats qui représentent le personnel bien mieux que les partis politiques (Alcatel, Thales, Sagem : des taux de participation supérieurs à 60 ou 70%)
Les dirigeants successifs d'Alcatel depuis Tchruk ont toujours profité largement de la bête avec stock-options et actions gratuites. Ces largesses n'ont jamais profité aux salariés qui ont subi des stratégies erratiques ; celles-ci n'ont pas empêché les chinois de s'implanter en Europe ; ils ont même ouverts un centre à Rennes face à l'usine Alcatel.
Et aujourd'hui M Verwaayen et le conseil d'administration sont en train de contracter un emprunt de 1,6md? garanti sur les actifs et les brevets auprès des banques Goldman Sachs et Crédit Suisse de sinistre réputation. Ça s'appelle gager les bijoux de famille !
La sortie d'Alcatel du CAC 40 est une preuve de plus de l'incapacité de ces dirigeants
Réponse de SAMARINDA
le 10/01/2013 à 14:36
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@stoplacrise, la descente aux enfers d'Alacatel et son maintien à flots avant la fermeture sont dues aux erreurs de M. Tchruk et son conseil d'administration, conseil dont les compétences étaient au niveau de l'insulte pour les salariés. Mais la desc...
@stoplacrise, la descente aux enfers d'Alacatel et son maintien à flots avant la fermeture sont dues aux erreurs de M. Tchruk et son conseil d'administration, conseil dont les compétences étaient au niveau de l'insulte pour les salariés. Mais la descente est due également aux actiannaires les "petits" qui comme des moutons ont pendant des années écouté et voté béatement les discours du triste PDG avec en t^te la tout aussi triste réprésentante nationale des actionnaires minoriataires. Mais il faut mettre aussi les syndicats face à leur responsabilité s'ils étaient compétents, car il y a bien eu des CE avec des présentations de résultats, de plans d'investissements mais également de politique industrielles et économiques à moyen et long terme les syndicats ont du demandé des audits de cabinet extérieur.....et qu'ont-ils fait à priori rien mais cela n'étonnera personne car en France les syndicats sont inutiles sauf pour quémander l'aide du contribuable via l'Etat. Je me pose la question comment des syndicats grandes gueules, des syndicats pour certains toujours dans l'insulte de l'Entrepreneur ne porte par devant les tribunaux l'ex PDG et le conseil d'aministration, je pense avoir la réponse ils sont aussi co-responsables de la descente aux enfers de cette entreprise qui a été un fleuron de l'industrie française. Le PDG est parti couler de paisibles jours avec ses indemnités il serait bon que les responsables syndicaux fassent de m^me je ne me fais pas de souci pour les délégués eux aussi pourront vivre de paisibles jours dans les centrales. Les seuls à plaindre ce qui ceux sont fait berner par la direction et les syndicats et le contribuable la bonne poire des syndicats, sans contre partie de purger leur délégués inutiles.
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