Après quelques semaines d'atermoiements, le successeur de Thierry Lepaon à la tête de la CGT a finalement été officiellement choisi. Philippe Martinez, numéro un de la fédération de la métallurgie, a en effet été élu secrétaire général du syndicat à la quasi-unanimité du "parlement" de la centrale, rapporte l'AFP citant une source interne. Il a obtenu 93,4% des voix.
L'équipe de direction de dix membres présentée par l'ex-délégué de Renault Boulogne-Billancourt a, elle, recueilli 88,8% des voix du Comité confédéral national (CCN).
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Cinq femmes et cinq hommes
Le nouveau bureau confédéral, dont le mandat court jusqu'au printemps 2016, date du prochain Congrès, est composé de cinq femmes et de cinq hommes, dont Philippe Martinez.
Colette Duynslaeger (numéro un de La Poste) a été élue au poste sensible d'administrateur-trésorier avec 82% des voix. Font également leur entrée dans le bureau confédéral Virginie Gensel-Imbrecht (Energie), Pascal Joly (Union régionale Ile-de-France), Gisèle Vidallet (Union départementale Haute-Garonne), Céline Verzeletti (fonction publique), Denis Lalys (organismes sociaux), Fabrice Angéi (services publics), Marie Saavedra (UD Vaucluse), Grégory Roux (cheminots).
Une première liste refusée en janvier
Ce nouveau bureau confédéral succède à celui de Thierry Lepaon, contraint à la démission le 7 janvier après plusieurs révélations de la presse concernant son style de vie.
La candidature de Philippe Martinez avait été approuvée le 12 janvier dernier par la Commission exécutive de la CGT, mais le jour suivant sa première équipe avait essuyé un refus de la part du CCN, qui la jugeait trop proche de l'ex-numéro un. Philippe Martinez avait été chargé de présenter une nouvelle équipe de direction avant février. Il a finalement présenté mardi 3 février une équipe largement renouvelée.