La Chine reçoit Netanyahu, quelques jours après le roi Salman

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Netanyahu en visite officielle en chine[reuters.com]
(Crédits : Pool)

PEKIN (Reuters) - La Chine a accueilli lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, quelques jours après avoir reçu le roi Salman d'Arabie saoudite et signé pour quelque 65 milliards de dollars (60,4 milliards d'euros) de contrats avec Ryad.

Pékin est un acteur mineur au Proche et Moyen-Orient malgré sa dépendance envers le pétrole. Mais le pays s'efforce de s'impliquer davantage, dans les initiatives visant à sortir du conflit syrien par exemple, en se présentant comme un intermédiaire honnête, débarrassé du poids historique des Européens et des Américains dans la région.

Recevant Netanyahu au siège de l'Assemblée nationale populaire, le Premier ministre chinois Li Keqiang a salué le savoir-faire israélien, présentant l'Etat hébreu comme un leader mondial dans certaines technologies.

"Le peuple chinois et le peuple juif sont deux grands peuples dans le monde", a lancé le chef du gouvernement chinois.

Benjamin Netanyahu a déclaré que la coopération technologique serait l'un des grands sujets au menu de sa visite officielle, qui doit durer trois jours.

"Et dans le même temps, il y a beaucoup de convulsions dans le monde, y compris dans notre région", a-t-il dit. "Et je voudrais avoir l'opportunité d'échanger mes points de vue avec vous et voir comment nous pouvons coopérer ensemble pour faire avancer la sécurité, la paix, la stabilité et la prospérité."

Deng Li, directeur général au ministère chinois des Affaires étrangères pour l'Asie occidentale et l'Afrique du Nord, a déclaré que les deux pays avaient convenu d'approfondir leurs discussions sur le libre-échange.

La Chine, qui entretient de bonnes relations avec les Palestiniens ainsi qu'avec l'Iran, a également d'étroites relations avec Israël en matière de sécurité, rarement abordées en public.

"Vous ne devriez pas me poser cette question", a ainsi déclaré Deng Li quand on l'interrogeait pour savoir si Li et Netanyahu avaient discuté du partage de renseignements.

(Michael Martina; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)