WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump, avec son franc-parler habituel, s'est une nouvelle fois démarqué vendredi de ses rivaux pour l'investiture républicaine à la présidentielle américaine de 2016 en prenant des positions tranchées sur l'accord avec l'Iran et le mariage pour tous.
Alors que ses 16 rivaux à la primaire du Grand Old Party ont promis chacun à leur tour de revenir sur l'accord conclu par l'administration Obama avec Téhéran, le milliardaire a affirmé qu'il s'accommoderait de ce qu'il qualifie "de contrat épouvantable".
"C'est l'exemple parfait d'un mauvais accord qu'on doit assumer", a-t-il reconnu ajoutant qu'il se montrerait intransigeant dans son application.
Sur la question du mariage pour tous, plusieurs prétendants à l'investiture ont déclaré soutenir Kim Davis, cette employée de justice du comté de Rowan qui a préféré être condamnée à une peine de prison plutôt que délivrer elle-même des certificats de mariage à des personnes de même sexe.
"Nous sommes dans un Etat de droit", a commenté Donald Trump. "La décision a été rendue (par un arrêt de la Cour suprême en juin) et c'est la loi de notre pays."
Après plusieurs semaines d'hésitation, Donald Trump a renoncé à se présenter comme candidat indépendant et a fait voeu d'allégeance jeudi devant la direction du Parti républicain.
"Rien n'est gagné d'avance", a-t-il déclaré sur la chaîne MSNCB à propos de la course à l'investiture. "Je suis conscient qu'il s'agit d'un marathon", a-t-il ajouté à propos de la primaire du GOP.
(Susan Heavey, Pierre Sérisier pour le service français)