Ceta : pourquoi la Wallonie a pu dire "non"

Le veto des régions wallonne et bruxelloise et de la communauté francophone au traité de libre-échange euro-canadien est le fruit d'une évolution institutionnelle de la Belgique et d'un contexte politique particulier. Dans les deux cas, les partisans du traité ont été pris à leur propre piège.
Le parlement wallon, à Namur, a ouvert la voie au rejet du Ceta par la région de Bruxelles Capitale et par la communauté francophone.
Le parlement wallon, à Namur, a ouvert la voie au rejet du Ceta par la région de Bruxelles Capitale et par la communauté francophone. (Crédits : Reuters)

Le refus de la région wallonne, de celle de Bruxelles Capitale et de la communauté francophone de Belgique d'accorder au gouvernement fédéral belge leurs pouvoirs pour valider en conseil européen le traité de commerce euro-canadien (Ceta) a donné lieu à un certain nombre de caricatures. C'est en fait un acte que l'on ne peut comprendre qu'en saisissant la complexité de la situation belge, elle-même fruit d'une lente et difficile évolution de l'Etat belge. Mais c'est aussi le fruit d'une évolution de la situation politique belge.

Une forte dévolution des pouvoirs à la demande des Néerlandophones

L'histoire de la Belgique, depuis son indépendance en 1830, est l'histoire d'une évolution vers un fédéralisme de plus en plus marqué. Cette évolution vise à établir les conditions d'une cohabitation entre les deux grandes communautés du pays, les Néerlandophones (grosso modo 60 % de la population belge) et les Francophones (environ 40 % de la population), longtemps fort hostiles - et parfois violemment -  les uns envers les autres. Depuis 1970, le pays a ainsi connu six grandes réformes de l'Etat qui ont transformé la Belgique en Etat fédéral parmi les plus décentralisés du monde.

Ce fédéralisme a ceci de particulier qu'il est « double », territorial et communautaire. Il existe ainsi trois régions, La Flandre, la Wallonie et la région Bruxelles-Capitale et trois Communautés, la Néerlandophone, la Francophone et la Germanophone. A l'exception de la Flandre et de la Communauté néerlandophone qui ont fusionné leurs instances représentatives, chacune de ces entités disposent d'un parlement et d'un gouvernement. A cela s'ajoute un Etat fédéral doté d'un gouvernement et de deux chambres.

Chaque réforme de l'Etat a donné lieu à un effacement progressif du pouvoir central. Ces réformes ont visé à répondre aux aspirations des Néerlandophones, dont les partis politiques, nationalistes ou sous la pression des nationalistes, ont cherché continuellement à réduire le cadre de l'Etat belge, perçu par eux comme une structure hostile. Logiquement, parallèlement, les entités fédérées ont acquis de plus en plus de pouvoirs.

Pas de hiérarchie des normes

Dans ce fédéralisme belge, les compétences peuvent être exclusives ou partagées, partiellement ou non. Mais sa particularité, comme le souligne Pascal Delwit, professeur de science politique à l'université libre de Bruxelles, est « l'absence de hiérarchie des normes ». Autrement dit, les entités fédérées sont souveraines dans le cadre de leurs compétences et le pouvoir fédéral ne peut influer sur cette souveraineté. Là aussi, on peut y voir les effets de la volonté néerlandophone de « neutraliser » le plus possible l'Etat fédéral pour donner une marge de manœuvre plus importante aux entités fédérées. A défaut d'indépendance, les Flamands ont obtenu une très large autonomie vis-à-vis du pouvoir central. Mais, évidemment, cette autonomie a également été accordée aux Francophones, Bruxellois et Wallons.

L'Etat fédéral ne peut outrepasser les décisions des entités fédérales

Dans le cas du Ceta, plusieurs domaines touchés relèvent de la compétence des régions ou des communautés. C'est le cas de la culture, qui revient aux Communautés ou encore de l'agriculture, qui relève des régions. L'Etat fédéral ne pouvait s'engager sur ces sujets qui ne sont pas de sa compétence sans le feu vert des entités concernées, qui, elles, sont souveraines dans ces domaines. Mais l'avis des parlements des entités n'aurait-il pas dû attendre la procédure de ratification par les parlements nationaux ? En effet, la Commission européenne a décidé que le traité Ceta était « mixte » et qu'il concernait ainsi les compétences européennes et nationales.

En théorie, oui, puisque le gouvernement fédéral belge est compétent concernant la politique européenne. Mais le Ceta, une fois ratifié au niveau européen, serait entré en vigueur provisoirement, sans attendre les ratifications nationales. Pour donner son accord en Conseil européen qui aurait induit des conséquences sur les compétences des entités fédérés, le gouvernement fédéral belge devait donc impérativement disposer d'un mandat de ces entités. C'est ce qui lui a été refusé par les parlements wallon, bruxellois et francophone qui ont fait usage de leur droit constitutionnel concernant leurs compétences particulières.

« Une fois le vote du parlement wallon connu, la Voka, principale fédération patronale flamande, a demandé que l'on outrepasse cette décision au niveau fédéral, mais les constitutionnalistes ont tous estimé que ce n'était pas possible », explique Pascal Delwit. L'Etat fédéral belge ne peut imposer sa volonté aux entités fédérées sur leurs compétences. Et c'est pourquoi Charles Michel, le premier ministre fédéral, qui dirige une coalition très favorable au Ceta, a fait savoir que la Belgique ne pouvait donner son feu vert au traité en Conseil européen. Il n'y a là aucun « dysfonctionnement » de la Belgique : c'est uniquement la traduction de l'équilibre - toujours précaire - sur lequel est fondée la coexistence délicate des deux principales communautés. Refuser la décision francophone, c'est accepter de mettre en question cet équilibre et donc la viabilité toujours problématique de la Belgique.

Relance de la guerre communautaire ?

Certes, les Néerlandophones se sont retrouvés pris à leur propre piège avec cette décision, car les grands partis du nord du pays, à commencer par les Nationalistes de la NVA, étaient très favorables au traité avec le Canada. Mais, pour autant, y a-t-il un risque que cette affaire du Ceta rallume le conflit communautaire ? La NVA peut-elle utiliser le « non » francophone pour relancer le débat sur l'indépendance de la Flandre ? Pascal Delwit n'y croit pas. « On a pu croire que la décision wallonne allait relancer les forces centrifuges, mais la NVA a finalement, malgré son attachement au Ceta, indiqué qu'il n'était pas question de trouver des arguties juridiques contre le vote des Francophones », remarque Pascal Delwit.

Du reste, quel jeu pourrait jouer la NVA face au « non » francophone ? Défendre l'indépendance serait une possibilité. Mais quelle indépendance ? En cas d'éclatement de la Belgique, la NVA demanderait le maintien des Etats héritiers dans l'UE, dans l'intérêt de l'économie flamande. Dans ce cas, le Ceta ne serait pas bloqué par la Belgique, mais par l'Etat francophone héritier de la Belgique. On verrait alors que le problème n'est pas le fonctionnement de la Belgique, mais celui de l'UE. Difficile alors de défendre l'idée que, sans Belgique, le Ceta aurait été accepté.

L'autre option serait une « recentralisation », proposée par certains libéraux néerlandophones, dans le cadre d'une nouvelle réforme de l'Etat. Une position intenable pour Pascal Delwit. « A la NVA ou au CD&V (chrétiens-démocrates néerlandophones, ndlr), la conviction est telle que ce qui se fait en Flandre est ce qui se fait de mieux qu'il existe toujours un refus de tout mouvement dans ce sens », ajoute le politologue. Ce serait, il est vrai, revenir sur la politique traditionnelle des Néerlandophones. Bref, la NVA préfère finalement un recul sur le Ceta à une solution centraliste. Aussi la décision francophone peut-elle bien être considérée comme celle de la Belgique.

Tensions politiques peu favorables à une capitulation

Un élément a cependant conduit au blocage : la politique. On a vu qu'il n'existait pas de hiérarchie des normes en Belgique. Comment règle-t-on alors les problèmes entre entités fédérés et Etat fédéral en Belgique ? S'il n'y a pas d'accord politique, on ne les règle pas. « Il existe des comités de concertation pour discuter des divergences, celui qui s'est tenu lundi 24 octobre a duré un quart d'heure ! En réalité, lorsqu'il y a un décalage parfait entre les majorités fédérales et des entités fédérées, l'accord est très difficile à trouver », explique Pascal Delwit.

Or, c'est précisément le cas en Belgique depuis 2014 puisque Charles Michel a constitué une majorité où son parti, les Libéraux francophones du MR, se sont alliés à trois partis flamands : la NVA, la CD&V et l'Open.VLD. Ce gouvernement de droite a rejeté, pour la première fois depuis 1987 les Socialistes francophones du PS dans l'opposition. Du coup, la majorité wallonne et francophone, constituée du PS et de la CDH (chrétiens-démocrates francophones) est dans l'opposition fédérale. Dans ces conditions, trouver un terrain d'entente est très difficile.

Retour de bâton pour le gouvernement Michel ?

Il l'est d'autant plus que le gouvernement de Charles Michel a pris des décisions, sans réelle concertation, avec les entités fédérées, alors qu'elles ont été fortement impactées par ces décisions. C'est le cas notamment du « tax shift », une réforme fiscale coûteuse en termes de recettes fiscales pour les régions et les communautés à laquelle le PS et la CDH se sont opposés en vain. A l'époque de sa mise en place, le gouvernement fédéral n'avait guère mené de concertation. Lui aussi, désormais, sur le Ceta, touche ici la monnaie de sa pièce.

Cette donnée de politique intérieure rend quasiment impossible un accord « intra-belge » sous la forme d'une « capitulation wallonne ». Les Européens comptaient beaucoup, à tort, dessus. Pourquoi PS et CDH feraient-ils des concessions à un gouvernement qui les a méprisés jadis ? Pascal Delwit ajoute, du reste, que le comportement de Charles Michel, assez prompt à mépriser Elio di Rupo, son prédécesseur socialiste qu'il n'a pas, par exemple, reçu après les attentats du 22 mars, n'ont guère permis d'améliorer la situation. Pas davantage que, parmi les Francophones, le sentiment que le gouvernement fédéral est dominé par les Néerlandophones et que le vrai chef du gouvernement est Bart de Wever, le maire d'Anvers et l'homme fort de la NVA.

Contexte politique favorable au veto

Le contexte politique était donc favorable à un « non » au Ceta et à une position de fermeté des entités francophone, wallonne et bruxelloise. Le PS voit avec inquiétude la montée du Parti du Travail Belge (PTB), donné dans le dernier sondage disponible d'Ipsos du mois de septembre à 16 % d'intentions de vote en Wallonie et 11 % à Bruxelles contre 25 % et 15 % pour le PS. Or, le PTB est très défavorable au Ceta et au TTIP, le traité transatlantique avec les Etats-Unis. Céder aux pressions européennes et fédérales serait suicidaire pour le PS. Mais Pascal Delwit souligne aussi la concurrence entre la CDH et le MR sur l'électorat de droite qui a joué aussi dans la fermeté francophone. « Une partie de cet électorat, petits commerçants ou agriculteurs, s'inquiètent du Ceta et la CDH a voulu jouer la divergence avec le MR », indique le politologue.

Scepticisme justifié ?

Au reste, la première raison de la fermeté à Namur et Bruxelles est peut-être le fort scepticisme de la population francophone sur le Ceta et le TTIP. Il suffira de rappeler que le taux de chômage à Bruxelles était en 2015 de 17,5 %, en Wallonie de 12 % et en Flandre de 5,2 %. Depuis 2005, ce taux a reculé en Flandre, mais a augmenté dans les deux autres régions. L'inquiétude est donc certainement légitime. Les dirigeants francophones ont répondu à cette inquiétude en demandant davantage de garantie à l'issue d'un processus parlementaire où l'Etat fédéral et l'Europe ne les ont guère écouté et en usant de leurs droits constitutionnels. Cette décision comporte peut-être une part d'opportunisme, mais l'ignorer ou le contourner serait un désastre pour l'Europe et pour la Belgique.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 69
à écrit le 26/10/2016 à 19:45
Signaler
Opportuniste, ou pas, M. Magnette a obtenu des choses. Pour cela, je lui dis merci.

à écrit le 26/10/2016 à 17:42
Signaler
Merci de la part d'un Wallon de la région liégeoise à Romaric Godin pour ses analyses économiques toujours aussi pénétrantes. Et oui, cher Romaric, nous sommes quelques-un à vous lire avec attention en Belgique francophone, depuis la crise grecque. M...

à écrit le 26/10/2016 à 17:06
Signaler
Il y a quand y a quand même quelque chose qui me choque... Comment une majorité comme le gouvernement Flamand... Et une majorité au fédéral... Puisse ne pas faire la différence dans cette situation perso c'est pas très démocratique... Même si je peux...

à écrit le 26/10/2016 à 16:58
Signaler
Le véritable défenseur du CETA en Belgique est le parti Open VLD, qui cherche à concurrencer la N-VA. Deux membres éminents de l'Open VLD, Alexandre De Croo et Guy Verhofstadt sont montés en première ligne contre Paul Magnette. On verra si l'aveni...

à écrit le 26/10/2016 à 16:31
Signaler
Si le CETA était si démocratique que çà, il y a longtemps que l'on aurai applaudi des deux mains!

le 27/10/2016 à 11:25
Signaler
Démocratie signifie majorité démocratique, certainement pas unanimité. Quand 27 gouvernements élus sont prêt a signer, c'est uen majorité démocratique. par ailleurs, le Parlement Européen à également un droit de véto. Si une majorité se dégage la ég...

à écrit le 26/10/2016 à 15:17
Signaler
rès beau et agréable ces 3 présentations simples et utiles pour faire vivre quelques bonnes économies, .Il est bon de faire vivre de bonnes économies avec les moyens dont on dispose et non aller tout le temps chercher ailleurs.Bonne continuation, bon...

à écrit le 26/10/2016 à 14:37
Signaler
nous pouvons leur dire MERCI puisqu'n France, le jacobisme écrase toute initiative fédérale !

le 26/10/2016 à 16:13
Signaler
le fait qu'une minorité de la population belge puisse imposer son refus à toute la Belgique et au delà à toute l'Europe est en effet une grande manifestation démocratique... Il se trouve que la NVA, qui voudrait bien se débarrasser de la Wallonie, es...

le 26/10/2016 à 19:34
Signaler
@bruno_bd l'avenir est aux régions et cela se voit tous les jours avec la décrédibilisation de notre classe politique nationale ou européenne;

le 28/10/2016 à 8:40
Signaler
Ah parce que vous pensez que la région n'est pas exempte de gens avides de pouvoir et d'argent ? Vous risquez d’être très très désabusé par les régions. Pour la "région" , il y a moins de visibilité médiatique et de contrôles par rapport aux structur...

à écrit le 26/10/2016 à 13:55
Signaler
Courage, amis Wallons, tenez bon. Nous ne voulons pas de cette Europe technocratique et presque dictatoriale qui n'explique rien (tout se fait dans le plus grand secret). Dehors tous les charlatans de Bruxelles !

le 26/10/2016 à 15:26
Signaler
Avant de faire vivre des projets qui soi'disant feraient du bien à tout le monde il faut s'assurer que ce que nous désirons imposer est cohérent conquérent et convergent.Pour l'imoser il faut soi-même en avoir fait l'expérience et s'être assuré que ...

à écrit le 26/10/2016 à 12:41
Signaler
Vive les patriotes wallons. Vive la Wallonie libre

à écrit le 26/10/2016 à 10:55
Signaler
" l'europe " des 27 est ingérable. Je ne me prononce pas en lieu et place des Wallons. " l'europe " et l'euro vont disparaitre. Une addition hétéroclite de pays si divergents en tout. Quel dirigeant politique au pouvoir ou dans l'opposition parmi le...

à écrit le 26/10/2016 à 10:54
Signaler
" l'europe " des 27 est ingérable. Je ne me prononce pas en lieu et place des Wallons. " l'europe " et l'euro vont disparaitre. Une addition hétéroclite de pays si divergents en tout. Quel dirigeant politique au pouvoir ou dans l'opposition parmi le...

à écrit le 26/10/2016 à 10:22
Signaler
La Vrai question st pourquoi certains anti-CETA propagent des fausses rumeurs? 1- le droit de chaque état a légiferer pour préserver l'environnement, la santé publique ou la diversité culturelle est protegé par le préambule du CETA (qui a valeur jur...

le 26/10/2016 à 12:42
Signaler
oui monsieur qui sait tout. Truffe

le 26/10/2016 à 13:12
Signaler
@KidA Ceta et Tafta sont des prolongements de la mondialisation. Les "gens" ont bien compris que la mondialisation n'est utile qu'à ceux qui ont les moyens d'en profiter, avec en tête la finance. La mondialisation ne sert pas les peuples, au contrai...

le 26/10/2016 à 15:23
Signaler
@KidA Vous intervenez sur quasiment chaque commentaire plus ou moins hostile (à tort ou à raison) au traité. Vous avez l´air visiblement très bien informé. Seriez-vous par hasard un de ces trop nombreux fonctionnaires européens ? Vous gagnez quoi à ...

le 26/10/2016 à 15:40
Signaler
Félicitations à Kida pour ce beau paragraphe en accord complet avec la simplicité, la réalité, le naturel et la vérité pouvant apporter le bien auquel elle se doit de répondre..

le 26/10/2016 à 16:25
Signaler
@AlanFox: je suis simplement un citoyen qui s'informe lui, et qui a simplement un minimum de connaissance sur ce sujet. Et non je ne suis en RIEN lié à une quelconque institution européenne. Mais bon quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir ...

le 26/10/2016 à 16:44
Signaler
@AlanFox - suite à la réponse. Le lancement des négociations avec le Canada a été annoncé publiquement dès 2009 (pour pe uqu'on s'interesse un peu au sujet, c'est parfaitement connu et public) Mais si il doit y avoir des campagnes de communnicatio...

le 26/10/2016 à 17:02
Signaler
Un tribunal permanent de 15 juges pour régler les litiges entre le petit Canada et l'Europe, on croit rêver. En réalité, ce tribunal est prévu par la commission pour gérer également le TTIP. Mais les tribunaux d'arbitrages doivent traiter des lit...

le 27/10/2016 à 9:59
Signaler
@KidA Alors il faut revenir sur vos affirmations selon laquelle les anti-CETA ne feraient que "croire en de fausses rumeurs" : 1 - Le droit de chaque Etat à légiférer pour préserver l'environnement, la santé publique ou tout simplement le peu de ...

le 27/10/2016 à 11:19
Signaler
@Réponse à KidA: 1- je vous ai donné des références juridiques contraignantex claires. En quoi pensez vous qu'elles ne suffiraient pas? Merci de donner uen analyse et pas une simple affirmation. Par ailleurs, vous vous renez compte que pour justifi...

le 27/10/2016 à 13:25
Signaler
Avant toute chose je tiens quand même à vous rappeler qu'un tribunal d'arbitrage tel qu'envisagé dans le CETA est une atteinte à l'Etat dans la mesure où une entreprise peut attaquer l'une de ses politiques publiques si elle nuit à son business. Ceci...

le 28/10/2016 à 9:27
Signaler
C'est quoi cette histoire d'Australie condamnée par un tribunal d'arbitrage ? Philipp Morris a bien attaqué l'Australie sur les questions de paquet neutre, le tribunal d'arbitrage a répondu que cette plainte n'était pas recevable, que Philipp Morr...

le 28/10/2016 à 11:28
Signaler
@Réponse: 1- Il ne suffit pas d'un changement de politique (fiscale, sociale, enironementale ou sanitaire) pour que cela cree un droit a se voir compenser. C'est faux. Les articles 8-9.1 8-9.2 et 8-9.3 délimitent strictement les cas ou une entrepris...

à écrit le 26/10/2016 à 10:14
Signaler
Le bon sens veut qu'il faut refuser les accord CETA, et surtout TAFTA, dont les termes sont rédigés par et pour les industriels nord américains.

à écrit le 26/10/2016 à 9:53
Signaler
On accepte des accords commerciaux, sans broncher, avec les pays du Golf, mais on s'oppose à un accord négocié avec le Canada... trouvez l'erreur ?

le 26/10/2016 à 11:50
Signaler
L'erreur c'est que tout le reste ne joue pas au golf !

à écrit le 26/10/2016 à 9:43
Signaler
Heureusement que les wallons sont là pour nous ouvrir les yeux en particuliers ceux de nos dirigeants eurobéats. Quand nos chers dirigeants qui se disent socialistes vont comprendre que ce qui est est bon pour quelques multinatioanles en particuliers...

à écrit le 26/10/2016 à 9:41
Signaler
C'est marrant, ce n'est que maintenant que l'on parle de ce traité. Notre classe politique n'a jamais débattue de cela avant, en tout cas pas publiquement! Heureusement que les Wallons l'ont fait pour nous. Si ce traité était si bon pour nous pourquo...

à écrit le 26/10/2016 à 9:10
Signaler
Il n'est pas normal se signer un traité alors que le peuple Anglais à voté le Brexit. La sortie anglaise est à gérer avant de signer et d'engager les anglais .

à écrit le 26/10/2016 à 9:05
Signaler
La vrai question est pourquoi personne d'autre s'oppose (si il y a le tribunal de Karlsruhe qui s'oppose à la clause de tribunal arbitraire et le rend caduque pour l'Allemagne) à ce traité qui nous spolie de nos droits et de notre vision de l'Europe ...

le 26/10/2016 à 10:14
Signaler
Vous devriez surtout en déduire que les rumeurs sur le CETA sont probablement fausses. Deux exemples: 1- Le CETA, dans le coeur de son texte contient des clauses qui protégent directement le droit des Etats de légiferer pour proteger la santé, l'en...

le 26/10/2016 à 15:32
Signaler
@KidA Donc on ne doit croire que les pro-CETA ? Ah bon, et pourquoi ?

à écrit le 26/10/2016 à 8:36
Signaler
On parle ici d'une minorité de blocage face a une minorité de décision qui s'appuie sur "des traités" pour imposer ses vues dogmatiques! Rien de plus!

le 26/10/2016 à 9:55
Signaler
27 gouvernements (élus démocratiquement sur 28), ca n'est pas une minorité de décision. D'autant plus que le Parlement Europeen doit aussi approuver le traité. s'il le fait, cela resulte en une quasi unanimité Pour. ne vous en déplaise.

le 26/10/2016 à 12:01
Signaler
@KidA Oui! Qui ne dit mot consent!

à écrit le 26/10/2016 à 8:33
Signaler
On parle ici d'une minorité de blocage face a une minorité de décision qui s'appuie sur "des traités" pour imposer ses vues dogmatiques!

à écrit le 26/10/2016 à 8:04
Signaler
Si ça continue voici l'avenir : Belgique qui n'existe plus et divisée en 2 pays indépendants. La Wallonie en dehors de l'union européenne. Politique protectionniste et nationaliste wallonne et tous vos produits importés seront hyper chers , pétrole, ...

à écrit le 26/10/2016 à 7:45
Signaler
ARTICLE 53-2. La République peut reconnaître la juridiction de la Cour pénale internationale dans les conditions prévues par le traité signé le 18 juillet 1998. + http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/opinieblog/opinie/1.2802720 Traduction: P...

le 26/10/2016 à 10:09
Signaler
1- La Cour Pénale internationale n'a strictement AUCUNE compétence en matière de droit international economique. C'est donc hors-sujet. la Cour penale Internationale n'est competente que pour traiter des crimes de guerres et assimilés. 2- Contraire...

à écrit le 25/10/2016 à 22:10
Signaler
Ce qui est désastreux pour l'Europe, et accessoirement pour la Belgique, c'est que les représentants de la majorité de 3,5 millions d'habitants prenne une décision - négative, toujours négative - pour 510 millions d"Européens, et ce pour d'incompréhe...

le 26/10/2016 à 7:01
Signaler
Je vous invite à lire l'article du Monde... C'est le seul qui ne signe pas stupidement un texte incomplet...! Faut arrêter de signer son arrêt de mort !!!! C'est peut être la Wallonie la seule démocratie européenne ! Vive la Wallonie et je vais...

le 26/10/2016 à 7:38
Signaler
Ce qui est désastreux pour l'Europe, c'est que ses dirigeants se permettent de négocier en catimini un traité au lieu d'associer démocratiquement les peuples d'Europe en les informant régulièrement dès le départ. Quand on a quelque chose à cacher, fo...

le 26/10/2016 à 10:04
Signaler
@Democratie: je vous invite à lire le CETA lui même, pour vous rendre compte que ce que certains députés Wallons raconte est completement faux. Le CETA protege directement dans son texte la capacité des Etats à légiferer pour proetegrr l'enviroonemen...

le 26/10/2016 à 15:39
Signaler
@KidA Je dirais plutôt que grâce au blocus de la wallonie, nous avons été informés...avant, pas une fois le traité signé. Parce que question obscurantisme, nous avons été servis. Qui ici avait entendu parler des 7 ans de négociations avec le Canada...

à écrit le 25/10/2016 à 22:06
Signaler
La Wallonie est décidément bien une France en réduction : timorée, recroquevillée sur elle-même et dans la nostalgie de sa splendeur passée (largement surestimée), vaguement paranoïaque et affublée d'une classe politique, en particulier à gauche, qu...

le 26/10/2016 à 8:45
Signaler
Je pense, Monsieur, que vous devriez réfléchir et analyser l'histoire de mon pays, pays qui a été ravagé deux fois par sa volonté de résistance contrairement à d'autres. Donner tous les pouvoirs aux multinationales face aux Etats en défaveur de tout...

à écrit le 25/10/2016 à 21:36
Signaler
Consternante posture du parlement wallon. Mais qui pose un réel problème quant aux relations entre l'UE et la Belgique. La Belgique adhère à l'UE comme un seul et unique pays, il faut donc la sommer, soit de se scinder en trois pays, soit de faire re...

le 25/10/2016 à 23:00
Signaler
Pourriez vous expliquer votre position? La Belgique à dit non suite à une demande du parlement Wallon. Il n'y a pas trois positions Belge il y en a une et une seule c'est le non. Aprés l'autre solution serait d'avoir un référendum européen ou tous...

le 26/10/2016 à 6:56
Signaler
Je répète : les représentants d'une fraction largement minoritaire de la Belgique ont un pouvoir de blocage pour l'ensemble de la Belgique, et partant pour toute l'UE. C'est intolérable. U référendum européen , pourquoi pas si c'était légalement poss...

à écrit le 25/10/2016 à 20:17
Signaler
Difficile de se réjouir quand on sait que 26.5 pays ont validé ce traité qui se fait dans les dos des peuples, c'est encore une nouvelle preuve du comportement non démocratique de cette europe et de la déconnexion des politiciens de nos préoccupation...

le 26/10/2016 à 9:58
Signaler
comme vous le disez, seul un demi Etat refuse le traité pour le moment. ce qui veut dire que 27 gouvernements démocratiquement élus sont pour, contre une demi-opposition. En démocratie la majorité gouverne. Si le traité est enterré de parle fait de ...

le 26/10/2016 à 16:19
Signaler
@KidA : même pas un demi-état. La Wallonie+Bruxelles capitale ensemble ne représentent pas les 2/3 de la population de la seule Flandre.

à écrit le 25/10/2016 à 19:47
Signaler
Et tous nos valeureux candidats à la présidentielle qui veulent qu'on vote pour eux ? Toujours pas pris de remords de ne pas oser prendre une position courageuse comme celle du gouvernement wallon ? Bon, ceux qui sont en poste, y compris au Parlement...

à écrit le 25/10/2016 à 19:45
Signaler
La Wallonie, c'est les 4/5 èmes de la population du Danemark, que personne ne traite de petit pays. En revanche, le pays de Monsieur JC Junker, il pèse combien ? Beaucoup de banquiers, c'est vrai ...

le 25/10/2016 à 21:47
Signaler
La Wallonie+Bruxelles capitale, c'est moins des 2/3 de la population de la seule Flandre... Les compétences en matière européenne doivent revenir au seul niveau fédéral pour en finir avec un système ubuesque où une minorité peut imposer sa volonté à ...

le 26/10/2016 à 9:08
Signaler
@bruno_bd 3.5 millions d'habitants c'est toujours 7 fois plus que le Luxembourg qui est un membre à part entière de l'UE.

le 26/10/2016 à 16:25
Signaler
Le Luxembourg, la Lettonie (2 millions d'habitants), l'Estonie (1,3 millions), la Lituanie (3 millions), la Slovénie (2 millions) sont tous moins peuplés que la Wallonie MAIS ces membres de l'UE sont des états de plein droit. Si la Wallonie veut avo...

le 26/10/2016 à 21:42
Signaler
@bruno_bd Pour mémoire, ce mode de fonctionnement est celui de l'Europe depuis des années: je te bloque tes prix du lait tant que tu me bloque ma réforme audiovisuelle. Les minorités ont toujours bloqué l'europe. C'est ce qui la rend bancale. Cela ch...

à écrit le 25/10/2016 à 18:23
Signaler
ces belges ont tout à fait raison, il ne faut pas signer ce traité qui va nuire et enfoncer l'Europe, il ne profitera qu' aux USA et au Canada

à écrit le 25/10/2016 à 17:24
Signaler
LIBERALISME Quel est le moteur de la croissance, l’arrête-t-on par circulaire municipale ? L’Europe sociale condamne-t-elle les échanges, le terme libéral est-il tyrannisé ? La filière bœuf est-elle défavorisée, aura-t-on un protectionnisme et une...

à écrit le 25/10/2016 à 17:04
Signaler
En effet, l'opposition au CETA de la part du ps et du CdH répond avant tout a des calculs electoraux interne. C'est une réalité, mais une réalité occulté aux yeux de la majorité. A partir de la, ce qui va se passer semble assez simple, et tout tracer...

à écrit le 25/10/2016 à 16:52
Signaler
JE SUIS WALLONIE Bravo les Wallons. Continuez le combat les peuples silencieux européens sont avec vous. Clap clap

le 25/10/2016 à 19:26
Signaler
Merci aux wallons pour refuser un diktat et une forme de dictature des institutions européennes et nationales car nos représentants nationaux n'ont plus dans de nombreux pays une majorité au mépris des citoyens il est inconcevable que ces traités s...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.