Grèce : pas d'accord avec les créanciers, mais des concessions

Les discussions de l'Eurogroupe ont repris. Les institutions représentant les créanciers de la Grèce ont intégré certaines concessions telles que l'allongement du délai pour supprimer totalement l'allocation de solidarité sociale et un premier bilan de la réforme de la TVA fin 2016.
D'après un haut responsable grec, les divergences entre les propositions d'Athènes et celles des créanciers sont "faibles".

La Grèce et ses créanciers n'ont toujours pas trouvé d'accord jeudi 25 juin et vont chacun présenter des documents avec leur propre position lors d'une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro, à cinq jours d'un possible défaut de paiement du pays.

"Il y aura deux textes" présentés à la réunion de l'Eurogroupe, celui des institutions créancières (UE, BCE et FMI) et les propositions grecques, a résumé un observateur.

Les discussions de l'Eurogroupe devaient débuter à 13h30 sur la base du projet sur lequel se sont mis d'accord début juin à Berlin l'Allemagne, la France, la Banque centrale européenne (BCE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne, ce que les dirigeants de l'UE appellent depuis "l'aide-mémoire".

Des concessions

Les institutions représentant les créanciers de la Grèce ont intégré certaines concessions dans leurs dernières propositions de réformes. Consultées par l'agence Reuters, celles-ci prolongent jusqu'en 2019, soit deux ans plus tard que prévu initialement, le délai accordé à la Grèce pour supprimer totalement l'allocation de solidarité sociale (EKAS) dont bénéficient certains retraités.

Elles prévoient également la possibilité de dresser fin 2016 un premier bilan de la réforme de la TVA, qui supprimerait les exemptions dont bénéficient les îles grecques et relèverait le taux de taxation dans la restauration et l'hôtellerie. Il est cependant précise qu'aucune remise en cause des ces hausses de TVA ne peut être envisagé sans que de nouvelles recette ne soient garanties.

Divergences sur les divergences

Un haut responsable grec a par ailleurs déclaré que les divergences entre les propositions d'Athènes et celles des créanciers étaient "faibles" et ne justifiaient pas un échec des discussions.

Des propos qui sont toutefois en contradiction avec ceux du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble qui a estimé que "les Grecs ont plutôt fait des pas en arrière" dans les dernières négociations.

Commentaires 7
à écrit le 25/06/2015 à 16:13
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Rappelons les faits. 1. La Grèce, qui ne demandait rien, est entrée de force dans la zone euroe parce qu'un psdt français de droite (VGE), avec la complicité de l'Allemagne et de Goldman Sachs, était mandaté par les banques françaises pour les sauver...

le 25/06/2015 à 17:46
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Très bonne parodie du discours des zélateurs grecs en mode extrème. Heureusement, on se rend compte que c'est un fake car il y a 2 fois le point 7.

le 25/06/2015 à 19:48
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Donc si je comprends bien, tant que la Grèce résiste à ses créanciers, le reste de l’Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie, France) peut dormir tranquille. Même si le Portugal et l’Espagne dorment déjà sur la paille, ce que les créanciers leur pro...

le 25/06/2015 à 20:34
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Invoquer des faits pour augmenter sa propre crédibilité na fonctionne pas si les faits cités sont clairement faux, comme No. 1: VGE s'est investi pour faire entrer la Grèce dans la Communauté Européenne, mais il avait depuis longtemps cédé sa place à...

le 26/06/2015 à 9:35
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Ce rapport renforce l’actualité de la formule de Lorydon “passer sous la table ou la renverser”; un autre mot d’ordre mérite aussi, à mon avis d’être promu “l’UE est un problème, en sortir est la solution”; c’est celui du forum qui se tient à Athènes...

le 29/06/2015 à 11:41
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"..Invoquer des faits pour augmenter sa propre crédibilité na fonctionne pas si les faits cités sont clairement faux, comme " C'est pas mal comme formule ça !!!!! si les faits sont faux ce ne sont pas des faits! Ceci dit , c'est effectivement ...

à écrit le 25/06/2015 à 15:01
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ne vous inquiétez pas, ils trouveront un accord qualifié de compromis responsable par toutes les parties le 29 juin à 23h30 Cela fait plus de 7 ans qu'on se fiche du monde ...

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