Secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand a salué hier le "succès" de la loi Tepa, insistant sur les 8,5 milliards d'euros qu'elle a permis d'injecter dans l'économie, via des allégements fiscaux. Mais la plus coûteuse des mesures de cette loi, l'exonération des heures supplémentaires, est aujourd'hui plombée par la conjoncture : les entreprises y ont moins recours.
Pour le reste, les dispositifs les plus symboliques, tels que le bouclier fiscal ou la réduction de l'ISF pour investissement dans les PME, ont alimenté la thèse de l'opposition sur les "cadeaux aux riches", sans provoquer un mouvement de retour significatif des exilés fiscaux. À l'inverse, le soutien à l'immobilier, qui a profité à plus de 800.000 foyers, a permis d'atténuer les effets de la crise sur le secteur. Et l'exonération des droits de succession a favorisé la classe moyenne.
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- A l'étranger, on taxe aussi le patrimoine
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