La France n'a pas engagé de plan d'austérité, affirme François Fillon

Le gouvernement français n'a pas engagé de plan de rigueur pour résorber les déficits publics, a déclaré ce vendredi François Fillon. Le Premier ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre portugais, s'est voulu rassurant quant à la situation budgétaire du Portugal.

Le gouvernement français n'a pas engagé de plan de rigueur pour résorber les déficits publics, a déclaré ce vendredi François Fillon. "Un plan de rigueur n'existe pas et n'existera pas à condition de mener notre politique", a dit le Premier ministre français lors d'une conférence de presse commune avec son homologue portugais, José Socrates.

Le gouvernement français a annoncé jeudi un gel en valeur des dépenses de l'Etat sur trois ans, une baisse de 10% des dépenses de fonctionnement et 5 milliards d'euros d'économies sur les niches fiscales. L'opposition considère qu'il s'agit d'un plan de rigueur qui ne dit pas son nom et accuse la majorité d'utiliser la crise grecque pour donner un "tour de vis social" en France.

"La rigueur, c'est quand on réduit les dépenses et qu'on augmente les impôts. Nous, nous avons choisi de réduire la pression fiscale quand c'est possible et de diminuer la dépense publique", a ajouté François Fillon.

Concernant le Portugal qui affiche lui aussi de lourds déficits, François Fillon a estimé que la situation du pays n'était "pas comparable" à celle de la Grèce, "ni en termes de déficit, ni de dette ni même des perspectives économiques ou des efforts réalisés pour ajuster sa situation économique". Une position qu'a également défendue jeudi le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet.

Le chef du gouvernement portugais a déclaré qu'il n'hésiterait pas à prendre des mesures pour défendre l'économie nationale et qu'il ne craignait en rien des troubles sociaux, comparables à ceux de la Grèce. Il avait estimé un peu plus tôt dans la journée que la spéculation financière contre le Portugal n'avait "aucune justification et aucun fondement économique".

Commentaires 16
à écrit le 13/05/2010 à 10:59
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c'est faux ! on nous ment ! il est déjà question de réduire des prestations sociales rv en juin pris : les pauvres devront payer ! par contre rien n'est prévu pour nos ministres et hauts fonctionnaires qui devraient montrer l'exemple comme en Espagn...

à écrit le 11/05/2010 à 5:22
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l'art de la politique c'est de savoir dire tout et son contraire. "Nous, nous avons choisi de réduire la pression fiscale quand c'est possible".Il faut comprendre : Mais comme ce n'est pas possible, nous augmenterons les impôts . Il ne faut pas utili...

à écrit le 09/05/2010 à 13:41
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Les politiques sont plus axés sur la sémantique que sur l'action bénéfique. Ils cherchent à compenser leur inaction par l'emploi de mots triés précisément. Ne pas appeler un chat "un chat" ressemble ou s'apparente à de la mauvaise foi. Système souven...

à écrit le 09/05/2010 à 3:34
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Chers Vous de " La Tribune ", Qu'ai-je donc dit de si répréhensible que mon commentaire jamais ne s'affiche ? Je vais vous le redire ici : Cher Monsieur François Fillon, Ne nous voilons pas la face ! Car plan de rigueur il doit y avoi...

à écrit le 08/05/2010 à 14:24
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Quand est-ce que les politiques vont cesser de nous prendre pour des demeurés? Comme si l'enjeu c'était le mot "rigueur" temps de revoir la politique des revenus, la politique fiscale, d'arrêter les élucubrations et remettre le bon sens au pouvoir.

à écrit le 08/05/2010 à 9:07
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la rigueur c'est quand on reduit les depenses et quand on augmente les impots. on reduit les depenses et en supprimant les niches fiscales on augmente les impots donc nous sommes bien dans la rigueur il faudrait cesser de jouer sur les mots et appele...

à écrit le 08/05/2010 à 4:59
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François Fillon ou François Pignon ?

à écrit le 07/05/2010 à 15:34
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La France fait partie des 3 pays Européens les mieux cotés avec l'Allemagne et les Pays Bas. Peu importe le mot rigueur ou pas ces réductions de dépenses sont nécessaires depuis fort longtemps. Espérons qu'elles perdureront .Une forte réduction des f...

à écrit le 07/05/2010 à 13:18
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la France va tellement bien, que Fillon a peur que les agences de notations s'occupent d'elle, à la suite de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie. Il y aurait des raisons de dégrader la notation de la France qu'on ne s'y prendrait pas ...

à écrit le 07/05/2010 à 13:05
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La construction de l' Europe ce n'était que du PONZI géo-politico-monétaire

à écrit le 07/05/2010 à 12:53
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Une équipe de bras cassés !

à écrit le 07/05/2010 à 12:37
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Que ces Messieurs qui nous gouvernent cesse de dilapider le bien de l'état a leurs propres profits, qu'il reduisent le nombre de commissions inutiles, s'engagent a reduire leurs revenus et retraites, renoncent au cumul des emplois, que l'absentéisme ...

à écrit le 07/05/2010 à 12:27
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notre pays est en danger attention avec hortefeux il es pres a tout

à écrit le 07/05/2010 à 11:56
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Ces mesures sont raisonables. Continuez ainsi M. le premier ministre. Si par ailleurs la crise grecque permet une prise de conscience francaise qui evitera de mettre des manifestants dans les rues avec la reforme de retraites tant mieux ! Car une re...

à écrit le 07/05/2010 à 11:45
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Vivement que tout s'écroule ..L'Europe, L'Euro L'Europe une belle escroquerie

à écrit le 07/05/2010 à 11:23
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il faut investir dans l'industrie qui crée des emplois a fortes valeurs ajoutée, pour produire des produits à fortes valeurs ajoutée, pour vendre à l'international avec des marges fortes, tout cela fera rentrer des devises et comblera de facto les dé...

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