La journée d'action interprofessionnelle "multiforme" prévue mardi 23 novembre sur le thème des retraites, des salaires, de l'emploi et des conditions de travail devrait se traduire par de faibles perturbations dans les transports. Les syndicats FO, CFTC et CFE-CGC ont choisi de se tenir à l'écart de cette ultime journée d'action.  Pour FO, cette journée d'action est "une stratégie d'oubli ou de diversion". Quant à CFTC et CFE-CGC, ils estiment que l'heure n'est plus aux manifestations mais à "de nouveaux modes d'action".

Pour les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa, "la mobilisation d'un niveau exceptionnel" de l'automne "a mis en lumière l'insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d'emploi, de salaires, de conditions de travail, d'inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses". Selon la dirigeante de la CGT Nadine Prigent, "on n'est plus dans la même situation" mais "il y a encore beaucoup de détermination chez les salariés".

Toujours est-il que les arrêts de travail devraient être peu nombreux.

RATP

- Aucune perturbation annoncée

SNCF

- Aucune perturbation annoncée

Aérien

- Aucune perturbation annoncée

Union des transports publics et ferroviaires (UTP)

Des préavis de grève ont été déposés dans dix-neuf réseaux de transports urbains contre trente-deux lors de la dernière journée contre la réforme des retraites, le 28 octobre dernier.

Villes touchées : Angoulême, Avignon, Besançon, Chalon-sur-Saône, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lorient, Lyon, Maubeuge, Montpellier, Nantes, Nîmes, Orléans, Pau, La Rochelle, Rouen, Royan, Strasbourg et Toulouse.