Dépendance : la France doit anticiper, affirme Nicolas Sarkozy

A l'Elysée, devant les partenaires sociaux, le chef de l'Etat a exprimé ce jeudi sa volonté d'anticiper "le choc" provoqué par l'augmentation attendue du nombre de personnes âgées dépendantes.
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"La stratégie que je vous propose, c'est que nous anticipions le choc et que nous fassions quelque chose, même si naturellement il y aura des décisions difficiles à prendre", a précisé ce jeudi le chef de l'Etat à l'adresse des partenaires sociaux réunis à l'Elysée à l'occasion des traditionnels voeux, quant à la future réforme de la dépendance, dont les premières mesures devraient intervenir en 2012.

Pour Nicolas Sarkozy, "avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes dépendantes devrait augmenter entre 30 et 50% d'ici à 2040 (...) La France n'est pas condamnée à devoir prendre des décisions toujours en catastrophe après les autres alors qu'il est quasiment trop tard".

Selon lui, la réforme compte plusieurs enjeux. Il faut "garantir à chacun qu'il sera acompagné, protégé et qu'il verra sa dignité respectée jusqu'à la fin de sa vie". Et il y nécessité d'une "couverture équitable du territoire en termes de taux d'équipements, et de conditions de traitements" et celle de "former le personnel nécessaire alors qu'il y a des listes d'attente partout" à l'entrée des établissements d'accueil.

"J'ai souhaité que le nouveau Conseil économique, social et environnemental (Cese) soit saisi de la problématique de la dépendance ", a-t-il précisé, disant qu'il se rendrait "prochainement à l'invitation de son président Jean-Paul Delevoye".

Commentaire 1
à écrit le 08/02/2011 à 7:47
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Sarko prepare ses arrières et anticipe

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