Le candidat à la primaire PS a été accueilli par une nuée de journalistes devant les locaux la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), à Paris, pour son audition sur l'affaire Banon- DSK et dont il estimait ne "pas [être] concerné".
L'ancien secrétaire du PS ferait partie, selon le récit de la victime présumée, des personnes qui ont été au courant de l'incident survenu en février 2003 et aurait même appelé la jeune femme pour s'entretenir avec elle à ce sujet.
A sa sortie il a tout de suite dénoncé une "opération politique" contre lui, visant à associer "[son] nom dans la presse" et insiste qu'il poursuivrait ceux "qui tenteraient de l'impliquer" dans l'affaire DSK/Banon, avec laquelle il n'a "aucun lien". Sur la brieveté de son audition il déclare qu'il n'a apporté que des "éléments secondaires" qui ne concerne "en aucune façon le PS et son premier secrétaire de l'époque".
Avant son audition, Martine Aubry a apporté son soutien à son adversaire, estimant que l'affaire concernait uniquement Dominique Strauss-Khan et Tristane Banon et que François Hollande faisait l'objet d'une dérive.
On apprenait également mardi soir que Phillippe Vandel, chroniqueur de France Info, allait être interrogé sur l'affaire d'ici à « fin août » par les enquêteurs qui cherchent toujours à vérifier la crédibilité du récit de la jeune fille.
Pendant ce temps, de l'autre coté de l'Atlantique, le procureur de New-York, va convoquer la jeune journaliste dans l'affaire Nafissatou Diallo-DSK, rapporte le LeFigaro.fr. La décision du parquet de New-York arrivait au lendemain de la rencontre entre David Koubbi l'avocat de Tristane Banon et Cyrus Vance Jr, le procureur de la première affaire DSK.
