A l'approche des élections municipales de 2014, les élus ont choisi la modération. Le taux 2012 des impôts n'a en effet augmenté que de 0,2% en moyenne à l'échelle du territoire. Pour Olivier Régis, vice-président du Forum pour la gestion des villes cité par les Échos, "2012 est une année de stabilité de la politique fiscale des élus. Une attitude qui se situe dans la grande tradition du calendrier électoral".
Progression dans une ville sur deux
Mais, à l'échelle du pays et pour un ménage moyen, c'est à dire un couple avec deux enfants vivant dans un logement dont la valeur locative est égale à une fois et demi la valeur locative moyenne dans la commune, la taxe d'habitation a progressé de plus 1,7% dans une ville sur deux. Et la taxe foncière de 2,6%.
Répartition inégale des efforts
Les communes les plus touchées par l'augmentation de la taxe d'habitation sont Caen (+7,4%), Montpellier (+4,9%) et Rennes (3,8%). Alors qu'en bas de tableau, le sud-ouest est à l'honneur avec Toulouse (+1,2%) et surtout Perpignan qui ne voit sa taxe d'habitation progresser que de 0,3% en 2012. Le montant médian de la taxe d'habitation s'élève à 1.005 euros.
Moins préservé, le foncier bâti subit lui aussi une progression inégale suivant les villes. Parmi les communes les plus touchées par la hausse de la taxe foncière, Clermont-Ferrand (7%), Amiens (4,4%) et Perpignan (4,4%) se démarquent. Alors qu'elle ne dépasse pas 1,8% à Montpellier, Strasbourg, Nice, Grenoble, Lyon, Lille, Toulon, Marseille, et Nantes. Le montant médian de la contrbution au titre de la taxe foncière atteint 984 euros.
Pour entrer dans le détail, voici la carte des impôts locaux dans les grandes villes de France
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