Laurence Parisot en appelle à "un véritable sursaut"

La présidente du Medef s'est prononcé en faveur d'un "choc de compétitivité" dans un entretien au Figaro. Et ce, alors que "certains patrons sont en état de quasi-panique", a-t-elle estimé.
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Elle tire la sonnette d'alarme. Dans un entretien au Figaro dimanche, Laurence Parisot a vivement interpellé le gouvernement. La patronne des patrons en appelle à un "véritable sursaut" économique pour doper la compétitivité de l'Hexagone. "La déception des patrons sera immense si un homme tel que Louis Gallois (...) ne montre pas comment créer un véritable sursaut, ce que l'on appelle un choc de compétitivité", déclare Laurence Parisot,

Alors que Louis Gallois, l'ancien président d'EADS, doit remettre le 5 novembre au gouvernement un rapport très attendu sur la compétitivité, elle estime que "ce choc doit être court et se produire sur deux ans, trois ans maximum". Quant à son ampleur, Laurence Parisot juge qu'il faudrait que ce choc soit d'une ampleur de 30 milliards d'euros, via d'un côté une baisse des charges patronales et salariales et de l'autre une légère augmentation de la CSG et de la TVA hors produits de première nécessité.

Un avis d'ouragan

A ses yeux, le climat économique s'est largement dégradé les mois derniers. La présidente du Medef use de mots particulièrement durs pour décrire la situation : "Nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan", lâche-t-elle, ajoutant que "certains patrons sont en état de quasi-panique." Ou encore : "Aucun secteur d'activité n'affiche de prévisions autres que pessimistes jusqu'à la fin de l'année."

Enfin, Laurence Parisot a rappelé que le Medef demande le retrait du nouveau dispositif de taxation des plus-values prévu par le gouvernement. "Nous ne serons pas les complices d'une erreur économique fondamentale et désastreuse", fusille-t-elle. De son côté, Bercy a promis des aménagements importants à son projet face à la fronde des créateurs d'entreprises et de start-up, les autoproclamés "pigeons" ou "geonpi".

Commentaires 31
à écrit le 15/10/2012 à 20:35
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allègements en échange de promesses de bonnes intentions et de vagues promesses d'embauches. c'est vrai que ca change par rapport au précédent gouvernement avec estrosi qui osait se ramener à un "sommet pour l'emploi" avec comme proposition (l'unique...

à écrit le 15/10/2012 à 17:46
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Normal ! Ne vous plaignez pas, vous avez voulu cette Europe là; vous l'avez !: Toutes vos entreprises se retrouvent dorénavant sans protection, tout juste armées d'un mauvais canif, à se battre contre les rapacitées de la mondialisation. http://www....

à écrit le 15/10/2012 à 15:48
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LA Parisot soutien vraiement les grand patrons vive ses idées qui sont de gauche !!!!bravo les pauvres patrons on va se cotiser cela me fait mal de les entendre se plaindre , les pigeons c'est nous les ouvriers!!!

le 15/10/2012 à 18:39
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Le "LA" intempestif est particulièrement impoli. coco89 vous devriez revoir vos formulations qui soànt insultante et détruisent ainsi vos arguments (si vous en avez )

le 16/10/2012 à 5:33
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d'accord avec fremen:LE PARISOT ferait mieux de défendre TOUTES les entreprises privées,pas seulement les gros copains

à écrit le 15/10/2012 à 12:46
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ET oui, un sursaut est necessaire. Un sursaut des entrepreneurs, les dirigeants des grandes entreprises. qu'enfin ils se mettent à gérer leur entreprise pour gagner des parts de marché et non engrangé un maximum de bénéfice. Et qu'ils cessent de pleu...

le 15/10/2012 à 14:28
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C'est particulièrement vrai pour toutes les entreprises côtées, où l'actionnaire est privilègié.

le 15/10/2012 à 14:28
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C'est particulièrement vrai pour toutes les entreprises côtées, où l'actionnaire est privilègié.

le 15/10/2012 à 14:28
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C'est particulièrement vrai pour toutes les entreprises côtées, où l'actionnaire est privilègié.

le 15/10/2012 à 18:42
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à JB38 : répéter trois fois ne rend pas votre affirmation plus valable. Actionnaires privilégiés dites-vous ? Demandez aux actionnaires qui ont perdu une bonne part de leur capital en 10 ans alors qu'ils financent l'économie, donc les emplois. Un vra...

le 16/10/2012 à 5:34
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à JB38 : répéter trois fois ne rend pas votre affirmation plus valable. Actionnaires privilégiés dites-vous ? Demandez aux actionnaires qui ont perdu une bonne part de leur capital en 10 ans alors qu'ils financent l'économie, donc les emplois. Un vra...

le 17/10/2012 à 13:04
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@Fremen C'est vrai que les petits actionnaires ont beaucoup perdu en 10 ans. Mais ce n'est pas le cas des autres catégories d'actionnaires. Le problème du petit actionnaire est qu'il place son argent à moyen terme et qu'il n'a les bonnes informations...

à écrit le 15/10/2012 à 12:06
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Il faut baisser les charges et la lourdeur administrative, juridique et fiscale sans pour autant donner sans contreparties comme l'a enseigné la jurisprudence restauration. Laurence est une maline, mais il faut y mettre une contrepartie. Le mot clé e...

à écrit le 15/10/2012 à 12:00
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Inénarrable Laurence du Medef ! Pendant des années elle a laissé les patrons délocaliser,mettre à bas l'industrie française et la voilà se lamentant une énième fois sur le coût des charges patronales , sous entendu les salaires français sont trop éle...

le 15/10/2012 à 12:17
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Nous, patrons des PME d'en bas, sommes bien d'accord avec vous STONE1. De toute façon le MEDEF est une simple mouvance de l'UMP, l'UMP étant un groupuscule constité de mouvances et de factions.

le 15/10/2012 à 14:32
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S'il y a un effort à faire c'est vraiment en direction des PME/PMI, ce sont elles qui créent des emplois en France, pratiquement in-dé-lo-ca-li-sa-bles.

le 15/10/2012 à 14:32
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S'il y a un effort à faire c'est vraiment en direction des PME/PMI, ce sont elles qui créent des emplois en France, pratiquement in-dé-lo-ca-li-sa-bles.

le 15/10/2012 à 21:19
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JB38 j'aimerais vous demandez une petit chose, comme vous écrivez 3 fois chaque commentaire que vous faites, c'est pour se voir dans les commentaires de la tribune, ou peut-être vous avez un problème de bégaiement.

à écrit le 15/10/2012 à 10:58
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Il faudra bien recentrer le débat sur la valeur ajoutée et condamner sévèrement les "esclaveurs" du Medef, mais aussi les traitres qui font du chantage sur l'Etat. Les mauvais dirigeants, du medef, de la CGPME, de l'UIMM et les pigeons en tête, en m...

le 15/10/2012 à 11:52
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encore une victime de la ré-éducation socialiste nationale, qui ne sait même plus ce que c'est que l'esclavage et qui croit encore à la lutte des classes ...

le 15/10/2012 à 14:39
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Mon "pauvre" John Galt, la lutte des classes vous allez la prendre un de ces jours en pleine tronche. Ce n'est parce qu'on fait croire que c'est dépassé que ça l'est réellement. Pour peu que le vent soit favorable, quelques braises suffisent à allume...

le 15/10/2012 à 16:05
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La lutte des classes ne viendra pas en tout cas de thibault ou de Melenchon. Je vois bien le pen percer. Malheureusement.

à écrit le 15/10/2012 à 10:52
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Notre économie est devenue un gruyère, on dit qu'on devient un musée... c'est pas compliqué, on fait n'importe quoi voila tout.

à écrit le 15/10/2012 à 10:51
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C'est une erreur supplémentaire, car la baisse continue du niveau de vie entamera la consommation. Ce qu'il faut c'est une réforme des institutions, ce que l'OCDE avait bien réclamé, mais que le monde politique probablement pour cause de traffics se ...

à écrit le 15/10/2012 à 10:45
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cette personne n'est pas crédible .le medef ne sait que demander de l'argent ,est incapable de se remettre en cause pour proposer qq idées novatrices concernant la compétitivité .comme si les dirigeants d'entreprises n'avaient pas une part de resp...

à écrit le 15/10/2012 à 10:21
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pas 36 solutions pour le court terme, sortir de l'euro et dévaluer de 20 % (cf la suède)

à écrit le 15/10/2012 à 9:09
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notre millefeuille est insuportable qui aura le courage de le dire certainement pas les consomateurs du gateau

à écrit le 15/10/2012 à 6:53
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Ils sont marrants au MEDEF. Ils veulent un "choc" de compétitivité grâce à une réduction des coûts relativement à nos concurrents allemands, coréens ou Japonais ? Très bien, il s'agirait tout simplement d'exprimer ces coûts dans NOTRE monnaie, et pas...

le 15/10/2012 à 9:41
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Vous faites une critique directe de l'euro. Celui-ci nous oblige à refuser la solution de facilité (la dévaluation). Cette méthode apauvrit la nation. L'euro nous oblige à une meilleure gestion.Si nous sommes laxistes : il y a sanction. Le pays a bes...

le 15/10/2012 à 14:53
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L'économie n'est pas une science exacte, c'est une fumisterie inventée pour ceux qui détiennent du capital et qui cherchent à le faire fructifier en ponctionnant le travail des autres.C'est tout au moins ce qu'est devenu l'économie libérale et pire n...

le 15/10/2012 à 17:19
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Apprendre aux enfants à réfléchir et à avoir l'esprit critique ,Voila la grande mission de l'école . Leur apprendre ,et au sujet de TOUT ce qu'on leur dit (presse, médias, publicité, politicards ,etc...etc...) à se poser ,TOUJOURS, la question : Mo...

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