
En 2011, selon une étude de la Dares (services des études et statistiques du ministère du Travail), 566 000 demandeurs d'emploi sont entrés en formation (-4,5 % par rapport à 2010 où le nombre d'entrées en formation avait augmenté de 11%). Ces stagiaires ont suivi 648 000 formations (dec chômeurs ayant suivi plusieurs formations) , soit une baisse de 4 % du nombre de stages effectués.
Les régions ont financé 57% des stages
Les régions, dont c'est la vocation, ont financé les coûts pédagogiques de 57 % des stages débutés en 2011 et leurs actions ont été, pour 52 % d'entre elles, destinées aux jeunes en insertion. Pôle emploi a financé 20 % des stages, l'État 9 % tandis que les autres financements ont été assurés par les stagiaires eux-mêmes (5 %), des organismes collecteurs des fonds dela formation (Opca et Opacif) à hauteur de 6%, l'Agefiph, des collectivités territoriales autres que les régions (3 %).
En 2011, Pôle emploi a financé 15 % de stages de plus qu'en 2010 et 52 % de plus qu'en 2009. Tous financeurs confondus, les formations débutées en 2011 ont duré en moyenne 4,4 mois. Les stages financés par Pôle emploi, qui visent davantage à répondre à des besoins immédiats des entreprises, sont beaucoup plus courts (2,4 mois en moyenne) et ceux financés par l'État ou les régions plus longs (respectivement 4,6 mois et 4,7 mois). Sur l'ensemble de l'année 2011, les demandeurs
d'emploi ayant débuté une formation représentent 20,3 % du nombre moyen de chômeurs au sens du BIT sur l'année. L'objectif de François Hollande est de porter ce taux à 50%. Ce sera l'un des points importants de la réforme de la formation professionnelle attendue pour la fin de l'année.
Or, il y a quelques années, sarkozy nous parlais de quelques 500 000 offres non pourvu par manque de candidat qualifié, on en aurais formé pres d'un millions et demi en deux ans et la le MEDEF nous annonce qu'il y aurait 120 000 offres non pourvus sur l'année 2012.
Chercher l'erreur.
La formation des candidats n'est qu'une excuse pour tirer les salaires vers le bas.
La réalité, c'est que les entreprises souhaitent continuer à payer des gars avec des diplomes/qualification et des années d'experiences au smic en leurs disant "vous savez, derriere vous, il y a 30 candidats qui accepteront le poste pour moins cher.".
Ces entreprises qui se plaignent de ne plus trouver personne à exploiter au smic le font justement pour pouvoir continuer en prétextant une pénurie de mains d'oeuvre.
Sur tout les marchés, une pénurie augmente le prix de la denrée et une sous-consommation diminue les prix.
Or, on constate qu'en terme de salaire, les secteurs en pénurie sont ceux qui offrent les salaires les plus bas.
D'un point de vue économique, cela signifie que l'offre d'emploi est très inferieur à la demande d'emploi et donc que le secteur n'est pas en pénurie mais au contraire, qu'elle à toute la main d'oeuvre qu'elle souhaite.
On nous parle souvent des métiers de la restauration et de l'hôtellerie comme étant en tension voir en pénurie de mains d'oeuvre mais en grattant, on s'apercois que les salaires sont au minimum syndical ce qui signifie pour tout les demandeurs d'emploi "secteur bouché".
Le but est bien de former le maximum de gens dans ces secteurs bouché afin de faire baisser les couts et non de sortir les gens du chomage.
en rappel, la formation professionelle est gérée paritairement par les syndicats et le patronat.... mais est elle efficiente?....... elle fait en tout cas vivre bcp de gens... par contre, coté formation, on peut s'interroger.....
entre les indemnité assedic et la formation, budget global, 64 milliards d'euros.... on peut peut être trouver des solution pour accompagner les entreprises dans de nécessaires mutations.... en puisant dans ces budgets la..... qui sont d'ailleurs payés par les entreprises....non?
ce serait plus intelligent que les aides pour tout et son contraire, que les entreprises fustigent, mais sont les premières à demander, pour développer ceci et cela......
ceci étant: 6 millions d chômeurs.... pour 500 0000 emplois disponibles....... pas simples, n'en déplaisent aux grincheux qui fustigent ceux qui ne veulent pas travailler..... ils doiuvent être retraités, fonctionnaires ou bien au chaud dans une grosse boite....
Parce que vous connaissez beaucoup de courageux prêt à faire preuve d'humilité pour apprendre un autre métier à un âge avancé? Aujourd'hui nous avons des BAC+5 au chômage et vous méprisez les chômeurs qui souhaitent sortir de l'impasse professionnelle. D'ailleurs un diplôme n'est pas une garantie pour obtenir un emploi qui dépend en grande partie du climat économique du pays.
Sachant que notre système scolaire est loin d'être des plus performant et que la réussite scolaire est en fortement influencé par notre localisation, revenus des parents, accessibilité etc.
Les formations professionnels peuvent aussi servir a une réorientation vers un secteur qui recrute davantage, malheureusement le P-E ne semble pas comprendre et connaitre le vrai marché de l'emploi.