
Les plus fortunés donnent. En 2013, plus de huit assujettis à l'ISF sur dix ont effectué un don à plus d'une fondation ou d'un organisme caritatif : en moyenne 4,2 fois sur l'année, révèle une étude réalisée par Ipsos pour la fondation Apprentis d'Auteil.
Le montant moyen de ces dons était de 2.156 euros sur l'année, un chiffre qui cache toutefois des niveaux de générosité très variés : alors qu'un quart des sondés a donné 250 euros voire moins, un tiers a effectué des dons de plus de 1.000 euros. Une personne sur dix a même donné plus de 5.000 euros.
Pour presque le moitié des personnes interrogées, ce montant n'a d'ailleurs pas été affecté par la crise. Un tiers dit même donner plus, alors que ceux dont le montant des dons s'est réduit sont moins d'un quart.
Sentiment de citoyenneté et motivations fiscales
Quelles raisons poussent ces gros patrimoines à redistribuer ainsi leurs biens ? 63% disent le faire pour renforcer leur sentiment de citoyenneté, alors que 75% considèrent ces dons comme un moyen de donner à d'autres la chance qu'ils ont eue eux-mêmes.
Mais il y a néanmoins des motivations fiscales derrière ces dons. La très grande majorité (88%) de ces grosses fortunes dit en effet avoir déduit ces dons de l'impôt sur le revenu. En revanche, bien que neuf personnes sur dix connaissent l'existence du dispositif fiscal permettant de déduire de l'ISF les dons à certains organismes d'intérêt général, (mécanisme considéré financièrement intéressant par 74% des sondés), à peine plus d'un tiers (36%) des assujettis à l'ISF disent en avoir profité.
L'alternative : investir dans les PME
Le dispositif fiscal permettant de réduire son ISF si on investit dans des PME, tout aussi connu (par 89% des sondés), a aussi séduit plus d'un tiers des personnes concernées. Le montant moyen des versements est dans ce cas plus élevé : 13.381 euros en moyenne, voire plus de 20.000 euros pour une personne sur cinq.
De larges marges de "recrutement" s'offrent encore aux PME comme aux associations : seuls 15% des assujettis à l'ISF cumulent les deux dispositifs et la moitié d'entre eux n'ont recours à aucun des deux.
Impôt : 4000 € /an. Vous faites un chèque 6000 € a une association déclarée d'utilité publique qui aide les personnes défavorisées (conditions de revenus) réduction d'impôt de 66%...donc vous avez sorti 6000 € et économisé 4000 €. Bilan, un gain de 2000 €.
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Les Objets d’Arts (Antiquité de plus de 100 ans et objets de collection)
Les Rentes et les Pensions de Retraites
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La valorisation des STOCKS OPTIONS, tant que l'option n'est pas levée
Les Véhicules de Collections
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Les sommes investies dans les GFF (Groupements Fonciers Forestiers)
Les sommes investies dans des biens ruraux loués par bail à long terme (18 ans
Les sommes investies dans Les parts de GFA (Groupement Foncier Agricole)
Les sommes investies dans Les parts de GFV (Groupement Foncier Viticole)
Les sommes investies dans Les parts de GFE (Groupement Foncier Forestier)
L’Exonération à 30 % :
La Résidence Principale
On peut dire que pour des gens aisés, ça devrait, pourrait être dix fois plus ! Pour ne pas perdre la déductibilité à hauteur de 66% des impôts, je crois que le plafond est de 20% des revenus. A moins qu'ils soient aisés mais avec un faible revenu ?
Ça leur donne l'impression de "participer".
Alors pourquoi vous gémissez ?
Il y a beaucoup de salariés qui travaillent dur et qui n'ont pas ces salaires...Sans compter les très hauts qu'on aime particulièrement cacher !
Allez, ne faites pas cette tête de grognon, la France ce n'est pas la mort pour les riches on les cajole bien !
Je donnais quasi 2000€/an quand je gagnais 4000, maintenant que mes revenus sont de 200/mois, bizarre, je donne quasi plus (sauf Louvre pour la statue)(et je ne pourrais les soustraire des impôts, suis plus imposable), tant pis pour les associations !!!
Aux USA, me semble que les entreprises peuvent réduire leurs frais si sponsorisent des actions.