Pénibilité : Gattaz évoque un possible boycott du Medef de la Conférence sociale début juillet

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a menacé lundi de boycotter la conférence sociale des 7 et 8 juillet, si l'organisation patronale n'obtient pas "cette semaine les réponses à (ses) questions", parmi lesquelles un report à janvier 2016 du compte pénibilité.
Le président du Medef a par ailleurs réitéré sa promesse de créer un million d'emplois dès lors que "le gouvernement aura levé les verrous". (Photo : Reuters)

"Si le problème de la pénibilité est réglé, avec un report en 2016, le Medef ira. Mais si nous n'avons pas clairement cette semaine les réponses à nos questions posées depuis des mois, il y a une éventualité de boycott."

Voici ce qu'a déclaré Pierre Gattaz, le patron des patrons lundi sur les ondes d'Europe 1 alors qu'il était interrogé sur la conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains. Et de poursuivre:

"On demande, sur tous les autres textes, un moratoire d'un an. Il y a une proposition ou un projet de loi anti-économique tous les 15 jours, avec toujours plus de contrainte, de fiscalité, ce n'est plus possible."

Besoin de visibilité

Revenant sur l'appel des patrons publié dans le Journal du Dimanche, Pierre Gattaz a estimé qu'il s'agissait d'un moment "historique, car il y a les huit organisations patronales, qui demandent à aller plus vite et plus fort sur le pacte de responsabilité".

"Je crois toujours dans ce pacte et j'ai encore confiance dans le président de la République (...) Je le soutiens depuis le début. Le seul problème est que nous sommes début juillet ou presque et qu'il n'y a toujours rien de 'cranté' dans la loi alors que nous avons besoin d'une visibilité à trois ans", a-t-il précisé.

Un million d'emplois

Le président du Medef a par ailleurs réitéré sa promesse de créer un million d'emplois dès lors que le gouvernement aura compris qu' "il y a 25 verrous à lever". "S'ils sont levés nous créerons ce million d'emplois", a-t-il dit.

"Il faut bien comprendre que nous sommes les seuls à pouvoir créer de l'emploi et de la richesse. L'entreprise va très mal en France, depuis des mois, des années. Il faut baisser la charge fiscale et instaurer un climat de confiance", a martelé Pierre Gattaz.

La menace d'un boycott de la part du patronat a déjà provoqué de nombreuses réactions côté syndical. Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, avait ainsi estimé vendredi qu'une telle décision serait "une profonde erreur. S'il (le patronat, ndlr) ne participe pas au sommet social, il faudra mettre fin au pacte de responsabilité".

Commentaires 28
à écrit le 01/07/2014 à 12:04
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Quand j'entends le MEDEF, j'ai l'impression que c'est la CGT et ou SUD qui parle. Il n'ont pas compris que pour les réformes avancent il faut un consensus et ils sont loin de donne l'exemple. Pauvre France. Chaque mesure est contestée par une minori...

à écrit le 30/06/2014 à 19:22
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Pourquoi toujours le MEDEF qui parle alors que 90% des entreprises de ce pays sont des TPE de moins de 10 personnes. Ce gouvernement dit tout haut qu'il veut combattre le chomage et vote toutes les reformes qui enfoncent les entreprises et un peu pl...

le 30/06/2014 à 22:53
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" prévoir l'avenir"....et il est comment l'avenir des ouvriers sous payés, qui ne peuvent plus rien prévoir à long terme, du fait des localisations et ce même après des sacrifices de leur part, ou à cause de leur faible paye...????

à écrit le 30/06/2014 à 18:40
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Il se prend pour Jésus.

à écrit le 30/06/2014 à 14:38
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Le problème des Socialistes c'est qu'ils promettent au de là de l'élection de 2017 et donc rien de lisible et de concret . Jamais il s'avancent de façon concrète que l'on puisse juger sur pièce. Donc du vent avec deux milles milliards de dette .

le 30/06/2014 à 19:17
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Que voulez vous, ils ont pris l'exemple de Sarkozy

à écrit le 30/06/2014 à 13:02
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voici le medef dans toute sa splendeur son incompetences au dialogue le patronat le plus retrograde du monde et rien ne change le pays ne peut pas evoluer avec des obtus apres avoir considerer les salaries comme des ennemies des empecheur de pro...

le 30/06/2014 à 15:01
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Il st vrai que SUD et la CGT sont des modèles de dialogue. Il n'utilise pas non plus le chantage.

le 30/06/2014 à 18:27
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Une grosse différence le MÉDEF c'est main dans la main avec les politiques de tout bord et en plus ils s'engraissent sur le dos des travailleurs.

le 30/06/2014 à 21:35
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Le boucher ou le boulanger s'engraisse sur le dos des travailleurs. On n'a pas la même vision des patrons. Tous ne sont pas des dirigeants d'entreprises de plus de 100 personnes.

à écrit le 30/06/2014 à 12:59
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Il a raison: ras le bol de l' empilement des contraintes Pour gagner des parts de marché et donc créer des emplois il est nécessaire d'avoir une vision à au moins 3 ans Sans avoir en permanence des batons dans les roues Chaque député doit faire u...

le 30/06/2014 à 18:29
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Votre seule vision c'est l'épaisseur de votre compte en banque, le reste c'est du vent que des conneries. Pour les emplois les patrons comptent tous les matins les employés et chaque ils font des simulations pour essayer d'en virer. De toute façon, j...

le 30/06/2014 à 19:10
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vous avez raison continuez a scier la branche sur laquelle vous êtes assis....ET SURTOUT evitez d'ouvrir les yeux et les oreilles!!!

à écrit le 30/06/2014 à 12:27
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Il a quand même une bien drôle vision de ce qu'est une négociation.

à écrit le 30/06/2014 à 12:21
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Que les patrons sont à plaindre !!! Eux qui se gavent avec 6000 millions de Crédit Impôt recherche par an alors que celui ci est totalement inefficace selon la Cour des Comptes !! Qu'on supprime ce machin horriblement couteux et inefficace !!!

le 30/06/2014 à 13:51
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Cela fait 6 milliards , que l'on supprime ces 6 milliards d'aides et ... 6 milliards de charges sur les entreprises. OK CHICHE et puis on continue sur d'autres thêmes.

le 30/06/2014 à 18:32
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Que l'on supprime le MÉDEF on fera des économies. J'ai un ami qui est au MÉDEF il ne parle que de bouffes et de golf. Nquand un employé vient lui demander une augmentation il joue la menace de la fermeture de sa boîte, alors qu'ils se tirent on ne va...

à écrit le 30/06/2014 à 12:00
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du chantage !!! il ne faut pas céder .si la cfdt ,elle ,boycotte la conférence sociale là ce sera grave et ça pètera à la figure du patronat qui a une part de responsabilité dans les problèmes économique du pays.

à écrit le 30/06/2014 à 11:10
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A notre époque ça fait drôle d'avoir une telle technique de négociation par chantage des plus forts sur les plus faibles…Ok on a, comme les politiques, les patrons que l'on mérite.

le 30/06/2014 à 14:58
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Devenez patron le niveau sera en hausse

le 30/06/2014 à 18:39
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Un patron comme vous qui répond sur le site de la Tribune à 15 heures. Moi je rentre du boulot.

le 30/06/2014 à 21:32
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pendant mes 12 heures de travail hebdomadaire, je lis la tribune. Mais je me répète que ceux qui critiquent les patrons deviennent patron. On en discutera ensuite

à écrit le 30/06/2014 à 10:55
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Bonjour Est ce que le patronat va comprendre que la solution à la situation économique est entre ses mains plus qu'entre celles de la puissance publique?. Depuis 20 ans est-ce vraiment celle ci qui a conduit à la situation actuelle ou n'est pas un ...

le 30/06/2014 à 12:23
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Les patrons n'ont pas honte de devenir des mendiants ... Quelle belle preuve de leadership... Le management par la mendicité...

le 30/06/2014 à 18:35
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Ils ont créé un groupe de pleureuses et leur chef est sur la photo

le 01/07/2014 à 0:38
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bien trouvé !!

à écrit le 30/06/2014 à 10:50
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Huit organisations patronales dont 7 en remorque .Les patrons donneurs d ordres savent faire taire les récalcitrants.

le 30/06/2014 à 13:52
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C est vrai que dans le monde agricole , il n'y aucune pression unitaire : MDR LOL ...

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