La croissance américaine revue à la baisse

La croissance américaine au quatrième trimestre a été révisée à la baisse ce vendredi, à 2,8% en rythme annuel, selon une deuxième estimation du département du Commerce, du fait d'une consommation moins vigoureuse qu'initialement estimé. En revanche, la confiance des consommateurs atteint fin février un plus haut depuis trois ans.
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La croissance de l'économie américaine a été moins rapide qu'estimé initialement, à 2,8% en rythme annualisé contre une hausse de 3,2% annoncée précédemment, selon les statistiques révisées publiées ce vendredi, en raison de la baisse des investissements publics et des dépenses des consommateurs

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une révision à la hausse à 3,3%. L'économie américaine avait progressé de 2,6% au troisième trimestre.

Le déflateur implicite du produit intérieur brut (PIB) ressort en hausse de 0,4%, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,3%. Les dépenses de l'Etat ont baissé de 1,5%, et cette baisse s'est constatée tant au niveau fédéral que local. Et les dépenses des consommateurs ont progressé à un rythme mois rapide que prévu, à 4,1% alors que les économistes prévoyaient 4,4%.

En revanche, le sentiment du consommateur américain a atteint fin février son niveau le plus élevé depuis janvier 2008, soutenu par une perception améliorée du marché du travail, selon l'indice de l'Université du Michigan publié vendredi. L'indice s'est finalement établi à 77,5 pour le mois de février, contre 75,1 en première estimation et 74,2 en janvier. Les économistes attendaient en moyenne un indice à 75,3.

L'indice des conditions économiques actuelles ressort à 86,9, au plus haut également depuis janvier 2008, après 81,8 en janvier et contre 86,8 en estimation préliminaire. Les analystes attendaient 86,8. L'indice des attentes des consommateurs s'est établi à 71,6, au plus haut depuis septembre 2009, contre 69,3 en janvier. La première estimation était à 67,6 et le marché tablait sur 68.

Commentaires 2
à écrit le 26/02/2011 à 2:55
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"Le déflateur implicite du produit intérieur brut (PIB) ressort en hausse de 0,4%" ... et cela veut dire quoi ? ... Je sais que lorsque l'on parle des US il faut toujours avoir un vocabulaire adapté (ex produits financiers Complexes, Subprimes, QE2...

à écrit le 25/02/2011 à 18:52
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Il est à noter que la deuxième moitié de l'article est du subjectif. Ainsi faudra-t'il peut-être accélérer l'injection de QE2. Et n'oublions pas qu'une dévaluation ne sera bénéfique qu'avec une balance commerciale bénéficiaire...Good luck.

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