Corruption : sixième démission gouvernementale à Brasilia

Le ministre brésilien de l'Emploi Carlos Lupi, soupçonné de corruption, a renoncé dimanche à ses fonctions, ce qui porte à six le nombre de membres du gouvernement contraints à la démission depuis l'arrivée de Dilma Rousseff à la présidence, en janvier.
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Rien ne va plus à Brasilia... "Face aux persécutions politiques et personnelles dont je fais l'objet depuis deux mois dans les médias sans possibilité de me défendre et en l'absence de preuve, et considérant le rapport de la Commission d'étique de la présidence, qui m'a également condamné de façon sommaire sur la foi des mêmes informations de presse (...), j'ai irrévocablement décidé de renoncer à mes fonctions", explique Carlos Lupi, ministre de l'Emploi, dans un communiqué publié sur le site Internet de son ministère.

Carlos Lupi a pris sa décision à l'issue d'un entretien avec Dilma Rousseff, a précisé un membre du gouvernement ayant requis l'anonymat. Il sera remplacé dès lundi par son chef de cabinet Paulo Roberto dos Santos Pinto.

Cinq des six ministres ayant démissionné depuis janvier sont soupçonnés de corruption. Leur départ a mis à mal les relations de la présidente avec les différentes composantes de la majorité parlementaire dont elle besoin pour mettre en oeuvre un ambitieux programme de réformes sociales et de grands travaux.

Commentaires 2
à écrit le 05/12/2011 à 12:44
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en France, si les politiciens corrompus donnent leurs démissions il ne restera personne pour gérer les Français.

le 05/12/2011 à 15:18
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il n'y a pas de corruption en france,il ne peut doncpas y avoir de démission d'élus.ce n'est pas parce que nous sommes riches que nous sommes corrompus

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