L'élection de trop pour Hugo Chavez ?

Le président de la république bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, brigue un nouveau mandat dimanche. Son challenger, un jeune gouverneur de province, Henrique Capriles, pourrait bien créer la surprise, une partie importante de l'électorat n'ayant pas encore fait son choix pourrait être tentée par l'alternance.
Henrique Capriles, le candidat de l'opposition qui se présente contre Hugo Chavez, lors d'une meeting le 2 octobre à Barcelone dans l'Etat d'Anzoategui, pourrait créer la surprise dimanche. Copyright Reuters

Le Venezuela veut-il tourner la page Hugo Chavez après 14 ans de "socialisme bolivarien" ? C'est ce qu'espère en tout cas le candidat de l'opposition, Henrique Capriles, jeune gouverneur (40 ans) de l'Etat de Miranda, au nord du pays.

Même si Hugo Chavez, qui bénéficie encore d'un large soutien populaire et des moyens de l'Etat, reste en tête dans les sondages avec 49%, Henrique Capriles, avec 39% reste dans la course, quelque 12% de l'électorat n'ayant pas encore arrêté son choix, parmi les 19 millions de personnes appelées aux urnes dimanche.

Animal politique

Le jeune gouverneur a réussi à fédérer l'ensemble de l'opposition au président sortant, affaibli par le traitement d'un cancer diagnostiqué à la mi-2011. Mais c'est surtout une longue campagne électorale commencée tôt et la multiplication des meetings à travers le pays qui lui ont permis d'afficher cette performance face à l'animal politique exceptionnel qu'est Hugo Chavez.

Dans son programme économique, Henrique Capriles veut mettre fin à l'omniprésence de l'Etat pour revenir à une économie de marché. De fait, il compte démanteler l'ensemble des nationalisations, qui ont surtout concerné le secteur des hydrocarbures et dont les recettes ont permis à Hugo Chavez de pouvoir mener sa politique en faveur du « socialisme bolivarien ».

Hausse des recettes liées aux exportations de pétrole

Selon le département de l'Energie américain (DoE), les recettes générées par les exportations de pétrole ont atteint 60 milliards de dollars en 2011, revenant à leur niveau de 2008, avant que la crise financière ne fasse chuter les cours du baril et refluer la demande mondiale. En 2009 et 2010, elles avaient rapporté respectivement 35 milliards et 40 milliards de dollars.
Le secteur est dominé par l'entreprise publique PDVSA, aux mains de proche de Hugo Chavez.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'économie du pays devrait afficher une croissance de 4,7% cette année après 4,2% en 2011. Mais pour 2013, l'institution prévoit un rythme moindre à 3,2%. De plus, le pays doit toujours faire face à une inflation élevée qui en rythme annuel tourne autour des 30%.

Pour attirer une partie de l'électorat populaire qui hésiterait encore, Henrique Capriles s'est engagé en cas de victoire à ne pas démanteler les fameux programmes sociaux mis en place par Hugo Chavez pour subvenir aux besoins des plus pauvres. Il a même indiqué vouloir les améliorer, critiquant leur fonctionnement bureaucratique, en s'inspirant en particulier du pragmatisme de la gauche brésilienne qui avait initié ce type de programmes avec l'élection de Lula, et tiré de la misère des milliers de personnes.

Commentaires 9
à écrit le 06/10/2012 à 21:57
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La propagande anti-Chavez bas son plein, mais n'y changera RIEN. Et temps mieux. Et si on parlait en pronfondeure du bilan de Chavez et du programme ridicule de Capriles ?? ALLER, VIVE CHAVEZ !

à écrit le 04/10/2012 à 21:46
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HUGO CHAVEZ GAGNERA CES ÉLECTIONS

à écrit le 04/10/2012 à 12:41
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j'apprecie cet homme car il a reconnu la palestine comme Etat, et il lutte contre les sionistes israeliens et americains(voleurs de terres palestiniennes)

à écrit le 04/10/2012 à 6:30
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Almendros connait le Venezuela, il parle de fait qu'il a vécu ou connu contrairement aux révolutionnaires en carton. Des type qui ne connaissent rien du monde et qui ne poseront jamais un foutu pied sur ce continent. J'adore le pauvre ahuri qui pens...

à écrit le 04/10/2012 à 0:18
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Tom-meursault, c'est le pseudo de Melanchon, le fan de ladictature prolétarienne sud-américaine ? celui qui a passé ses vacances chez Hugo Chavez ?

le 04/10/2012 à 3:15
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J'aimerais bien vivre moi sous cette "dictature prolétarienne" dont son président a fait appel à une assemblée constituante et l'a rendu le pays le moins inégalitaire de l'Amérique du Sud ! ^^

à écrit le 03/10/2012 à 21:22
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Capriles, le candidat de centre-gauche ? Ah ah ! Le candidat des impérialistes ! Et Chavez celui des travailleurs et de la jeunesse venezuelienne ! Vive la révolution bolivarienne !

le 04/10/2012 à 0:18
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Ah oui que c?est formidable le fabuleux gouvernement de " Bolivarien " de Chavez ! La " revolution " socialiste ! Un idéal qui devient réalité dans ce pays ! Cela voudrait dire alors que, à un moment donné le Vénézuéla va devenir un pays qui donn...

le 04/10/2012 à 1:56
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almendros, votre diatribe est partiale et inutile; elle ne comporte aucun argument sérieux

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