
"Nous devons agir mais nous ne prenons pas le bon chemin pour le moment", s'est inquiétée la directrice générale de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Maria van der Hoeven, lors de la présentation à Séoul de son rapport bisannuel. De fait, le constat de l'agence est clair, plus on attend pour mettre en place les investissements nécessaires à la transition énergétique, plus cela coûtera cher.
Plus on attend plus c'est cher
Aujourd'hui, l'AIE chiffre à 44.000 milliards de dollars les investissements nécessaires d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement climatique et développer les énergies "propres". L'objectif, limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés, ce qui aurait déjà des conséquences sur le climat. En 2012, ce coût était estimé à 36.000 milliards de dollars.
"Ces hausses reflètent partiellement ce que l'AIE dit depuis longtemps: plus on attend, plus la conversion de notre approvisionnement énergétique est cher", a commenté Maria van der Hoeven.
115.000 milliards de dollars d'économies à terme
Cela représente certes une somme importante à investir, mais, selon l'AIE, les coûts engagés seront plus que compensés sur le long terme par les économies réalisées en combustibles fossiles comme le pétrole ou le charbon. Ainsi l'agence prévoit-elle quelque 115.000 milliards de dollars d'économies d'ici à 20150 aussi, contre 100.000 milliards de dollars estimés en 2012.
La directrice générale de l'agence, qui représente les pays importateurs de pétrole, a d'ailleurs dénoncé "l'utilisation croissance du charbon au niveau mondial" qui, selon elle, "masque les progrès dans le déploiement des énergies renouvelables". La conclusion de Maria van der Hoeven est simple : "il est temps de changer de cap".
Connaissent-ils seulement le concept d'erreur en économie ? Et vous avez déjà vu des dépenses publiques couter le prix prévu à la base ? Les couts sont toujours largement supérieurs et les gains largement inférieurs aux estimations.
Peut-être qu'on économisera au mieux 115KMds (sur combien de temps ?) de couts en énergies fossiles, mais si on perd plus que 115KMds des rendements de ces fossiles, c'est pas ça qu'on pourra appeler des économies…
Quelque chose me dit que cette politique du Grand Bond en Avant que prônent les verts sera aussi efficace que celle réalisée par les maoistes, dont ils sont les héritiers idéologiques…
Bref, pensée magique…
c'est de remettre en causes les rentes industriels largement amortis donc très profitables.Remettre en cause un modèle économique et consumériste dont nous commençons à voir la ligne d'arrivée là commence la difficulté,mais bon nous savons tous que les ressources finissent toujours par ce tarir un jour.Et enfin mettre un sujet aussi grave dans les mains des technocrates,on est sur d'une chose,c'est de ne jamais le voir aboutir.
Notre limite de projection sur le futur est de l'ordre du mois courant.
Plus sérieusement ce sujet est nul.