200 patrons britanniques répondent aux 130 qui s'opposent à l'indépendance de l'Écosse

L'indépendance de l'Ecosse a ses détracteurs parmi les dirigeants d'entreprises outre-Manche. Mais elle a aussi ses soutiens écossais, en apparence un peu plus nombreux.
Le camp du "non" à l'indépendance compte notamment dans ses rangs le président du géant bancaire britannique HSBC, Douglas Flint.

Aux abords du mur d'Hadrien, les patrons britanniques s'affrontent à coups de pétitions. L'Écosse doit-elle prendre son indépendance? Quelque 130 responsables d'entreprise ont répondu "non" publiquement mercredi. Le lendemain, 200 autres répliquent par un grand "yes" dans une lettre publiée par le Herald Scotland adressée au Premier ministre David Cameron.

Fer de lance de ces défenseurs de l'indépendance, Tony Banks, président du groupement Business for Scotland, affirme que "de plus en plus de personnes dans le monde des affaires penchent pour le 'oui' après avoir regardé de près les faits et les chiffres".

Le patron de Stagecoach contre celui de HSBC

Des patrons d'hôtels, de restaurants, de distilleries, le fondateur du groupe de transport Stagecoach, Brian Souter, mais aussi Jim McColl, PDG de l'entreprise d'ingénierie Clyde Blowers figurent parmi les signataires.

En face, le camp du "non" compte notamment dans ses rangs le président du géant bancaire britannique HSBC, Douglas Flint. Ce dernier craint, entre autres, une fuite des capitaux, si, le 18 septembre, le référendum prévu en Écosse débouche sur l'indépendance. Quelques mois plus tôt, c'est la principale organisation patronale britannique qui avait pris position contre l'indépendance.

>> La campagne officielle pour le référendum écossais est lancée

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