"Le maintien de la Grèce dans l'Europe" se jouera aux législatives

Selon le Premier ministre grec conservateur Antonis Samaras, une victoire du parti anti-austérité Syriza risque de conduire la Grèce à une sortie possible de l'Union européenne.
"Les élections n'étaient pas nécessaires", a estimé le Premier ministre en déplorant le manque de consensus des députés, qui ne sont pas parvenus à s'entendre pour élire un président.

"Le maintien du pays dans l'Europe", enjeu des législatives grecques anticipées du 25 janvier ? C'est du moins ce qu'a affirmé le Premier ministre grec conservateur Antonis Samaras mardi 30 décembre, en faisant allusion à une victoire possible de la gauche radicale Syriza. Lors d'une rencontre avec le président de la République Carolos Papoulias, il a ainsi affirmé la nécessité d'entrer "dans la bataille des élections avec responsabilité".

Au lendemain de l'échec de l'élection d'un nouveau président de la République par le parlement, Antonis Samaras s'est rendu mardi à la mi-journée à la résidence présidentielle pour demander officiellement la dissolution du Parlement, comme le prévoit la Constitution, et l'organisation d'élections anticipées.

"Les élections n'étaient pas nécessaires"

"Les élections n'étaient pas nécessaires", a estimé le Premier ministre en déplorant le manque de consensus des députés, qui a entraîné des élections au moment où le pays est en train de négocier avec ses créanciers, UE et FMI, la poursuite du plan d'aide.

Une victoire possible du Syriza, qui veut mettre un terme aux politiques d'austérité et discuter avec les créanciers une nouvelle restructuration de la dette, a été accueillie avec inquiétude quelques heures après l'annonce des élections anticipées en Grèce.

Aller plus loin Que fera Syriza une fois au pouvoir ?

Commentaires 36
à écrit le 06/01/2015 à 13:30
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Ce que l'élite oligarchique n'a pas compris c'est que le petit peuple qui les alimente depuis des années jouant le jeu du gagnant pour l'oligarchie, perdant pour le petit peuple arrive à son terme. Dans la "tombe depuis déjà presque 6 ans, le peuple ...

à écrit le 05/01/2015 à 12:59
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On entend parler restructurations des dettes, seulement, il n'existe pas seulement la Grèce... prenons l'exemple de l'Argentine, on parle isolationnisme économique. Pourquoi effacerait-on les dettes de certains pays comme la Grèce à hauteur de 100 mi...

à écrit le 02/01/2015 à 0:47
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Les placeront un peu plus de dettes grecque dans des assurances vie. On parle depuis des années des risques de l'obligataire. Cela se précise.

à écrit le 31/12/2014 à 19:58
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Ce sont bien les mêmes qui n'auraient pas du y entrer compte tenu de leur niveau d'endettement (déjà)? Que vont inventer les financiers pour récupérer leurs billes sur le dos des peuples européens?

à écrit le 31/12/2014 à 12:11
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Ce qui se joue en Grèce aura des répercussions dans toute l’Europe, et en France en particulier. Elles peuvent être positives si la lutte s’engage entre les peuples et les institutions européennes. Elles peuvent être aussi négatives dans le cas d’une...

à écrit le 31/12/2014 à 12:06
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Ainsi le veut la Constitution : il y aura des élections anticipées en Grèce, qui devraient se tenir le 25 janvier. L’incapacité du Premier-Ministre Samaras à faire élire son candidat à la Présidence de la République (qui se fait en Grèce à une majori...

à écrit le 31/12/2014 à 11:30
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Samaras fait de la démagogie.Syriza a promis de s'attaquer à l'urgence sociale. Je ne pense pas que la CE pourra pousser la Grèce en dehors de l'euro parce que celle-ci redonne de la protection sociale à des malades qui ne peuvent plus se soigner, de...

le 31/12/2014 à 11:38
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Samaras est l'homme de paille des banquiers, de Merkel, de la Comission Européenne, du FMI, des agences de notation américaines….. il s'en Fich du peuple grec, son côté est celui des cleptocrates, des ploutocrates....

à écrit le 31/12/2014 à 11:13
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Il faut dire la vérité aux grecs, et les soutenir dans l aventure à laquelle ils vont être confrontée , ils sont nos fonctionnaires qui luttent pour le bien être de tous . Aie aie ........ça va pas plaire !

à écrit le 31/12/2014 à 10:50
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En Grèce c'est la guerre entre les intérêts du peuple grec et ceux de la mafia des banques européennes. Aujourd'hui c'est Athènes, et demain….. Madrid... Lisbonne…. Paris ?

à écrit le 31/12/2014 à 8:42
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Tant que certain pays resteront dans l'euro le doute s’éternisera, par contre tout le monde sera rassuré s'ils en sortaient!

à écrit le 31/12/2014 à 1:29
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Une possible sortiie de la Grëce de l'Europe est â envisager ,mais que va t'elle faire de sa dette, comment vont rèagir les pays européens qui ont prêté cet argent et qui de ce fait sont eux mêmes en difficultés ? Si un pays européen souhaite quitt...

le 31/12/2014 à 10:02
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Pour ce qui concerne la Grèce, les créanciers devront prendre leurs pertes comme disait DSK. Après tout, c'est déjà arrivé en Argentine (sans parler de la Russie en 1917). Avec une monnaie locale, le tourisme, les olives, la richesse redistribuable d...

le 31/12/2014 à 11:24
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La dette grecque qui était à plus de 90% aux mains des banques occidentales a été transférée aux pays de la CE par l'intermédiaire du FESF ,à la BCE et au FMI. Pour ces institutions,il est possible d'annuler une bonne partie de cette dette.C'est un ...

à écrit le 31/12/2014 à 0:02
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il a du suivre un stage à Paris , car chaque élections dans notre pays on nous promet que le ciel vat nous tomber sur la tête , quoi que s'y on y réfléchit bien , ils avaient pas tord sans le savoir .

à écrit le 30/12/2014 à 21:53
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Mais non, l'Europe a trop peur de créer un précédent. Elle fera tout pour que la Grèce reste dans l'Europe et dans l'euro. Et l'Italie et la France à sa suite. En revanche, on va sans doute éviter de subir le sort des Grecs grâce à leur sursaut démoc...

à écrit le 30/12/2014 à 18:36
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L'Europe vient encore une fois, s'il en était besoin, de montrer son vrai visage: antidémocratique, antisocial, pour la finance contre les peuples. J'espère que la Gerce, berceau de la Démocratie nous montrera encore une fois la marche à suivre.

à écrit le 30/12/2014 à 18:07
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Faire trembler les gueux dans leurs braies semble être le seul moyen que nos élites (si on peut qualifier ces gens d'élites) Européennes aient trouvé pour continuer leur petite popote entre potes. A lire, à relire: « Je ne connaîtrai pas la peur ca...

à écrit le 30/12/2014 à 17:20
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Comme quoi l'Europe n'est pas une démocratie mais une monarchie... C'est beau de ce prétendre une Europe démocratique et d'exclure ceux qui ne vote pas pour le président qu'on souhaite.

le 31/12/2014 à 4:02
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Nécessité d'avoir un Président européen élu démocratiquement par l'ensemble des population européennes .

le 31/12/2014 à 19:40
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Le coup du président élu démocratiquement on a essayé dans notre pays sans succès. Quand un président prend ces fonction malgré qu'il n'y ait que 40% de vote exprimé, c'est loin d'être unanime..

à écrit le 30/12/2014 à 17:06
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"Les élections n'étaient pas nécessaires" Ben oui, pourquoi s'embarrasser de la démocratie ? UE = dictature.

à écrit le 30/12/2014 à 15:45
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Il ne peut être que salutaire que la Grèce sorte de l'europe, ce machin fou Vive Siriza FRANCE ; Il ne peut être que salutaire que la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie sortent de l'europe ce truc bidule fou Ces pays là n'ont pas de dette, l...

le 30/12/2014 à 16:26
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Arrêtez de dire n'importe quoi Les grecs ont voté pour leur dirigeants et meme dans le cas contraire le pays a des dettes Jamais aucune dettes n'a été effacé vous mentez en changeant de monnaie Il faudra payer et bien plus si il doivent dévaluer ...

le 30/12/2014 à 16:58
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@Pierre Il suffirait que des Parlementaires courageux,dignes de leurs peuples, votent une Loi d'exception, et que les Pouvoirs publics engagent des contrôles fiscaux intransigeants contre les voyous de la finance et leurs valets politicards pour les...

le 30/12/2014 à 17:08
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@Pierre : oui, et ce sera la fin du monde, c'est ça ? Comme en Islande par exemple ?

le 30/12/2014 à 19:23
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En Islande les banques ont accepté de perdre vous avez raison Pour un etat de la taille de la France ca mettrait tous le systèm en l'air et n'oubliez pas que les banques prêtent nos sous

le 30/12/2014 à 19:40
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@Syriza France ++++++++

le 31/12/2014 à 9:39
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@19:23 : pourquoi croyez-vous que nous ne sommes pas encore sortis de la crise? Parce que ces mêmes banques non seulement nous y ont mis mais en plus, nous ont fait hériter de leurs dettes. Alors, le coup du "il faut sauver les banques parce que sino...

à écrit le 30/12/2014 à 15:35
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on peut difficilement lui donner tort; au moins si la grece sort, ca coutera 320 milliards, mais le pb sera definitivement solde ...

à écrit le 30/12/2014 à 15:25
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La Grèce n a rien à faire dans l euro ,ils seront bien mieux dehors ,pour eux et pour nous .

à écrit le 30/12/2014 à 15:07
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Ben oui, faire peur fait partie de idées politiques régressistes. Mais figure-toi qu'après toi, y en a un autre :-) Pour ce que j'en sais, les Grecs sont des Arabes mal finis et je ne comprends pas très bien pourquoi on s'acharne à refuser la Turquie...

à écrit le 30/12/2014 à 15:00
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En ce qui me concerne, très pro-européen, je cherche, sans trouver, quel pourrait être le côté positif de voir solidement accrochée, la Grèce à l'Europe. Et quel serait le côté négatif, pour la France, à voir nos amis grecs tenter une aventure en sol...

le 30/12/2014 à 20:00
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L'Europe, c'est un continent cher ami. La prochaine fois, employez le bon terme, en l'occurence UE

le 31/12/2014 à 0:04
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je vous rappelle que nous sommes des continentaux

le 31/12/2014 à 20:12
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@Samy Bel Habib Pour cet un continent le paradis fiscal coule de source.

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