Buffalo Grill retirera les côtes de boeuf de sa carte lundi

Buffalo Grill n'attendra pas le décret gouvernemental. Dès lundi, la société fera retirer les côtes de boeuf et T bones de la carte de ses enseignes, deux produits parmi les vingt un qui figurent au menu."Ce matin, la presse a donné l'information sur les intentions ministérielles, nous avons donc anticipé un peu. De toutes façons, nous n'allions plus en vendre", explique Michel Morin, directeur général de Buffalo Grill, depuis son siège d'Avrainville (Essonne).Dès aujourd'hui, un certain nombre de restaurants parisiens de la société, interrogés par latribune.fr, ont confirmé ne plus avoir proposé ces plats, bien que les commandes aient été passées hier à la centrale d'approvisionnement. La mesure prise par ce groupe touchera les 210 établissements et s'appliquera donc aussi en Espagne, Belgique et en Suisse. Depuis le début de "l'affaire de la vache folle", Buffalo Grill n'en est pas à sa première alerte mais ses responsables affirment avoir su réagir avec efficacité."En 1995, cela nous a touché pendant deux à trois mois, tout au plus ! Nous avons mis en place des produits de substitution : bison, canard, autruche... , et au terme de l'année, nos résultats n'ont pas été affectés, bien au contraire", poursuit le directeur général. Ces cinq dernières années, Buffalo Grill a ouvert 70 établissements et s'est étendu au-delà de l'Hexagone. Cette société, créée en 1980 par Christian Picart, devrait compter à la fin de l'année 220 restaurants, dont un bon tiers en franchise. Toujours propriété familiale, elle a atteint l'an dernier un chiffre d'affaires consolidé de 245 millions d'euros avec un résultat net de 8,2 millions d'euros. Au premier semestre, elle affichait un résultat de 4,6 millions d'euros en progression de 7,5 %.Buffalo Grill est entré au second marché le 5 juillet 1999, mais la Bourse ne semble pas adhérer à l'engouement de ses responsables. Même si l'action termine aujourd'hui à + 4,54 %, elle cote à 15,89 euros, tout près de son plus bas niveau de l'année de 14 euros. Le groupe de restauration entend miser sur ses autres produits phare (volaille, porc, thon cajun...) pour maintenir le cap.
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