L'action Cap Gemini a fini la séance sur une progression de 7,69% à 210 euros, après qu'elle ait été réservé à la hausse vers 12h30. 1,6 millions d'actions ont été échangées vendredi, pour un montant proche de 350 millions d'euros.Si le titre bénéficiait probablement de la bonne tenue du Nasdaq hier, d'autres facteurs de hausse étaient mis en avant par les analystes. "Le titre est dopé par l'envolée de SAP", estimait notamment un professionnel interrogé par l'agence Reuters. Le géant européen des logiciels d'entreprise a en effet vu son titre flamber de 14% jeudi - au plus haut depuis début avril - après avoir heureusement surpris le marché en annonçant une hausse de 19% de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre. Pour Lionel Pélisset, qui suit la valeur pour la société de bourse Wargny, Cap Gemini bénéficiait également de l'amélioration des perspectives du secteur des services informatiques, après deux premiers trimestres particulièrement difficiles. "La société a maintenu un objectif de progression de 12% de son chiffre d'affaires sur l'année 2000, alors même que la croissance de l'activité a été très faible au cours des six premiers mois de l'année. Cap Gemini anticipe donc un très fort rebond de son CA au deuxième semestre, ce qui nous incite à l'optimisme sur la valeur".Autre facteur haussier, le titre a connu un parcours boursier extrêmement difficile depuis le début de l'année, et une phase de rattrapage est probable à court ou moyen terme. "Le titre oscille depuis un mois entre 175 et 200 euros, alors qu'il avait atteint un sommet de 369 euros au début du mois de mars. Cela laisse un potentiel de hausse très appréciable".Dernier élément d'explication, les effets positifs de la fusion avec la branche conseil d'Ernst & Young commenceraient à être prise en compte par le marché. "A 200 euros, la société n'est valorisée que 30 fois ses bénéfices pour 2001, ce qui en fait une valeur bon marché du secteur des TMT", estimait Lionel Pélisset.Dans le courant du mois de juin, l'action avait souffert de rumeurs évoquant un prochain avertissement sur ses bénéfices.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:17

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