La tendanceValeurs en baisse après une ouverture turbulente et un plongeon de l'indice Dow Jones de plus de 433 points... Grâce aux investisseurs à la recherche de bonnes affaires, il a pu récupérer une partie de ses pertes mais sans remonter au dessus de la barre psychologique de 10 000 points franchie pour la première fois depuis le 14 mars dernier.. Ce qui a tout déclenché : les mauvais résultats trimestriels annoncés par IBM et un rapport du gouvernement américain laissant craindre un retour d'inflation. Même volatilité pour le Nasdaq qui, après avoir perdu 188 points, est momentanément remonté en territoire positif avant de rechuter. Cette séance s'est donc terminée sur une note de forte d'anxiété : les marchés ont-ils atteint leur niveau le plus bas ou bien le bradage va-t-il se poursuivre? Peu de changement sur le marché des obligations. Volume des échanges : 2,5 milliards.L'euro s'est encore érodé par rapport au dollar, atteignant un de ses cours les plus bas contre le billet vert. Les analystes américains pensent que la faiblesse actuelle de la devise européenne est un des facteurs contribuant à la volatilité des marchés. Les indicesL'indice Dow Jones a terminé la journée en baisse de 114,69 points à 9975,02. Le S&P perd 7,86 points à 1342,11. L'indice composite du Nasdaq perd 42,40 points à 3171,56.Les valeursEn partie responsable du bradage de cette séance, baisse d'IBM (moins 17,56 à 95,44) qui perd ainsi 31 milliards de dollars en capitalisation boursière. Plongeon aussi de RF Micro Devices (moins 8,75 à 14,25), un des sous-traitants les plus importants de Nokia (moins 0,69 à 30). Par contre, hausse d'Intel (plus à 2 à 38,38) en raison de ses rsultats meilleurs que prévus et une des valeurs les plus actives de la séance avec 121 millions de titres échangés. Le marché obligataireLe rendement des bons du Trésor à trente ans passe à 5,76% Le dollarCet après-midi à New York, l'euro cotait 0,8386 dollars, et le dollar affichait un cours de 107,89 yens.NB : les chiffres cités sont ceux disponibles au moment de la fermeture des marchés ; ils ne correspondent pas nécessairement aux cours officiels de clôture.

latribune.fr

20 Oct 2008, 10:01

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