A la fin du mois dernier, Procter and Gamble avait procédé à un "profit warning" sur ses prévisions de résultats pour l'exercice 2000-2001 (clos en juin). Le groupe, basé à Cincinatti, avait également revu à la baisse de 1% ses estimations de chiffre d'affaires et de vente en volume sur la période. Cet ajustement des perspectives financières se traduit aujourd'hui dans les effectifs. La rumeur courait depuis quelques jours, le couperet est tombé cet après-midi: Procter and Gamble va supprimer 9.600 emplois. Ce programme s'ajoute aux 7.800 emplois en cours de suppression dans le cadre d'un plan annoncé en 1999, portant le total à 17.400 emplois supprimés d'ici 2004, soit 16% des effectifs. Sur les 9.600 nouvelles réductions d'emplois, environ 40% interviendront aux Etats-Unis et 60% dans le reste du monde. Les deux tiers porteront sur des emplois non industriels. Des usines seront toutefois également fermées.Selon le PDG de Procter and Gamble, Alan G. Lafley, "ce plan constitue une nouvelle étape dans notre plan de restauration de notre croissance à long terme". Il a souligné la nécessité de créer une "organisation plus compétitive". Cette restructuration doit coûter 1,4 milliard de dollars au total après impôts, pour l'essentiel sur l'exercice 2001-2002 qui sera clos en juin 2002. Il doit générer des économies annuelles d'environ 600 à 700 millions de dollars à compter de l'exercice fiscal 2003-2004.Procter and Gamble a entamé depuis plusieurs moins une stratégie de recentrage sur ses marques "à fort potentiel mondial", ce qui passe par un certain nombre de cessions. Le groupe a ainsi mis en vente Clearasil et Wash and Go, deux marques de sa division "produits de beauté et de santé". A la Bourse de New York, le titre Procter and Gamble reculait de 2,42% à 61,67 dollars dans un marché baissier. Le Dow Jones, à la même heure, perdait 2,13%. latribune.f

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20 Oct 2008, 7:28

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