Recul de 3% du bénéfice de Gaz de France en 2000

Gaz de France a enregistré l'an dernier un résultat net part du groupe de 431 millions d'euros en recul de 3% par rapport à 1999 en raison de l'augmentation du coût de ses approvisionnements. Le résultat opérationnel, qui s'établit à 969 millions d'euros, s'inscrit en baisse de 18% par rapport à l'année précédente du fait de "la hausse non intégralement répercutée des coûts d'approvisionnemment", souligne le président de GDF, Pierre Gadoneix. Les prix du gaz ont pourtant été relevés à deux reprises l'an dernier, de 6,5% le 1er mai 2000, puis de 13,5% au 1er novembre 2000. Selon l'association de consommateurs Conso-France, une nouvelle augmentation des prix du gaz serait prévue par le gouvernement au 1er mai et elle serait de l'ordre de 13%.Le chiffre d'affaires du GDF s'établit à 11,2 milliards d'euros, en augmentation de 23% par rapport à l'exercice précédent. Les éléments exceptionnels liés aux cessions de participations majoritaires dans SDIG et Sofregaz représentent 3 millions d'euros. Le dividende atteindra 113 millions d'euros, a précisé Pierre Gadonneix lors d'une conférence de presse. Le volume des ventes de gaz naturel, qui s'établit à 45 milliards de mètres cubes, fait apparaître "une croissance des ventes réelles dépassant le niveau record de 7% en volume", note le président de GDF.Le groupe a gagné 200.000 nouveaux clients en 2000 pour un nombre total de 12 millions dans le monde, dont 2 millions à l'étranger. En France, 7.500 communes sont desservies en gaz naturel, dont 430 nouvelles en 2000. D'autre part, 1.600 autres communes seront desservies d'ici 2003.L'endettement net, qui s'établit à 3,3 milliards d'euros, augmente de 1,3 milliard d'euros par rapport à l'exercice précédent en raison du rythme d'investissement du groupe. Ces investissements se sont élevés à 1,5 milliard d'euros, en progression de 200 millions d'euros par rapport à 1999. Afin de poursuivre cette politique d'investissement, GDF a affirmé son souhait de voir entrer de nouveaux partenaires dans son capital. Le gouvernement semble prêt à accéder à ce voeu dès l'été prochain. EDF, TotalFinaElf et éventuellement le norvégien Statoil seraient d'ores et déjà interessés. L'an dernier, GDF a consacré 1,1 milliard d'euros au développement et à la qualité des infrastructures de transport et de distribution.
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