Michelin compte améliorer sa marge en 2002

Depuis la publication de son chiffre d'affaires 2001 en hausse de seulement 2,5% (voir ci-contre), le manufacturier clermontois était attendu sur ses perspectives de l'année en cours pour laquelle il n'avait souhaité donner aucun chiffre. C'est désormais chose faite puisqu'il a annoncé que sa marge opérationnelle devrait s'établir entre 6,7 et 7,4% en 2002. Des chiffres qui suffisent à rassurer le marché au vu du parcours du titre qui mardi a signé la meilleure preformance de l'indice CAC 40, soit un gain de 5,07% à 41,90 euros, et ce même si le discours reste prudent. Car, selon son communiqué, Bibendum "prévoit un environnement toujours difficile au premier semestre" et une reprise au second semestre est incertaine.Il est vrai également que les résultats de l'an passé sont globalement satisfaisants. Bien sûr, ils sont en baisse: l'année 2001 a constitué un exercice difficile pour les équipementiers notamment sur le marché nord-américain. Et face à cette déprime du secteur automobile, Michelin a dû, en juillet, réviser de 7,7-8,3% à 6,2-6,8% son objectif de marge opérationnelle (voir ci-contre).Mais, tandis que le marché n'attendait aucune bonne surprise et misait sur une marge variant de 6 à 6,5%, celle-ci s'est finalement établie à 6,6% (contre 7,6% un an plus tôt). Ce qui correspond à un résultat opérationnel de 1,04 milliard d'euros (-10,5%), alors que les analystes du consensus Reuters tablaient plutôt sur un chiffre voisin du milliard d'euros. Le groupe précise qu'il a pu limiter le recul de sa marge grâce à l'amélioration de son mix produits, aux efforts d'accroissement de la productivité et à la hausse des prix pratiquée en 2001 (voir le communiqué ci-contre).Le bénéfice net part du groupe, de 296 millions d'euros (-25,8%), est quant à lui resté très légèrement en deçà des prévisions. Les plus-values sur cessions se sont élevées à 363 millions d'euros, mais ont été effacées par diverses charges exceptionnelles liées à la mise en oeuvre des 35 heures en France, à des mesures de restructuration et au plan d'économies structurelles de 200 millions de dollars par an mis en place en Amérique du Nord. "Ces coûts exceptionnels ne devraient pas se reproduire en 2002", souligne le groupe dont les restructurations depuis 1999 portent sur 7.500 postes en Europe et concernent 2.000 suppressions d'emplois aux Etats-Unis.latribune.f
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