Euronext maintient le cap. Dans un contexte boursier médiocre, la place issue de la fusion de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne a dégagé au premier trimestre 2003 un bénéfice opérationnel avant amortissement des écarts d'acquisition de 73,6 millions d'euros, en hausse de 8%. Dans son communiqué, Euronext attribue cette performance à "l'effet combiné" d'une légère hausse de ses produits d'exploitation (+1,7% à 246,1 millions d'euros) et de la poursuite de la maîtrise des coûts (-0,8% à 172,5 millions d'euros).A l'inverse, le résultat net du groupe s'affiche en très forte baisse : -74,5% à 32,3 millions d'euros. Rappelons qu'au premier trimestre 2002, les résultats d'Euronext avaient été dopés par la cession de 20% de la société Clearnet et par le transfert des activités néerlandaises de règlement-livraison à Euroclear, ce qui s'était traduit dans les comptes d'Euronext par une plus-value de 90,2 millions d'euros. Si l'on s'en tient au strict plan de l'activité, la marge d'exploitation d'Euronext s'améliore, passant à 29,9% contre 28,2%. Dans son communiqué, l'entreprise précise que le premier trimestre s'est traduit par de bons volumes de transactions à la fois sur les marchés actions et dérivés, et par une forte croissance des ventes de logiciels et de solutions de marché. A l'inverse, Euronext souligne l'absence de toute activité d'introduction en Bourse ainsi que des offres secondaires.Au premier trimestre, les transactions sur dérivés ont représenté plus de 35% du chiffre d'affaires total du groupe contre 19% pour les commissions de négociation sur actions. En ce qui concerne ses perspectives 2003, le groupe indique qu'il maintient inchangée sa prévision d'une "amélioration du résultat opérationnel" par rapport à 2002.A la Bourse de Paris, les investisseurs ont accueilli favorablement ces résultats trimestriels: l'action Euronext a gagné 3,01% vendredi, à 20,20 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:40

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