Arcelor profite de ses synergies

Le groupe sidérurgique européen Arcelor a enregistré en 2002 une perte nette part du groupe de 121 millions d'euros, en diminution par rapport à la perte de 339 millions de l'année précédente. Le résultat brut opérationnel d'Arcelor, groupe issu de la fusion du français Usinor, du luxembourgeois Arbed et de l'espagnol Aceralia, s'est élevé à 1,978 milliard, soit 7,4 % du chiffre d'affaires, contre 1,379 milliard ou 5 % du chiffre d'affaires pour 2001. Dans son communiqué publié jeudi soir, le groupe affirme que "malgré un environnement économique mondial difficile par rapport à 2001, caractérisé par un ralentissement marqué de la croissance, (Arcelor) a réalisé un bon résultat brut opérationnel avoisinant deux milliards d'euros. Cette importante amélioration provient essentiellement de progrès dans les gains de gestion et plus particulièrement d'un dépassement notable des gains dus aux synergies qui, à 190 millions, représentent près du double des objectifs fixés dans le plan industriel de la fusion". Le résultat opérationnel s'est élevé à 780 millions d'euros, un chiffre inférieur aux attentes des analystes du consensus Multex, qui attendaient un résultat opérationnel de 831,5 millions d'euros. Le groupe sidérurgique a été touché directement par le ralentissement économique: son chiffre d'affaires consolidé a reculé l'année dernière de 3,34%, tombant à 26,6 milliards d'euros, contre 27,5 milliards l'année précédente. Là encore, la performance est inférieure aux attentes des analystes, qui s'élevaient à 26,9 milliards. La répartition des ventes s'est établie, précise le groupe, à 75% dans l'Union européenne, 12% en Amérique du Nord, 5% en Amérique du Sud et 8% dans le reste du monde.S'adaptant à ce contexte difficile, le groupe a diminué l'année dernière ses investissements industriels, les ramenant à 1,4 milliard d'euros, contre 1,6 milliard en 2001.En ce qui concerne l'année en cours, Arcelor souligne que l'exercice "a commencé sur des incertitudes politiques et économiques qui devraient peser sur l'investissement et donc sur l'activité industrielle". Le groupe affirme néanmoins "sa volonté de maîtriser son offre au regard de l'évolution de la demande et des marges. Pour 2003 il table sur des résultats en amélioration fondés sur des prix de vente moyens plus élevés qu'en 2002, sur la poursuite de la maîtrise des stocks comme sur d'importants progrès en matière de gains de gestion et de synergies".Vendredi, l'action a terminé la séance en nette progression, +7,52% à 9,29 euros.
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