Immobilier : le ralentissement se confirme en France au premier trimestre

Selon les chiffres de la Fnaim, la hausse des prix de l'immobilier ancien s'est inscrite à un "rythme modéré" pour le premier trimestre 2007, avec une croissance inférieure à 10% dans toute la France.

Les prix de l'immobilier ancien continuent de monter, certes, mais le rythme de progression reste modéré. C'est ce qui ressort d'une étude publiée ce jeudi par la Fnaim (fédération d'agences immobilières), sur le premier trimestre 2007. Ainsi, dans toutes les régions de France, la croissance des prix s'est inscrite sous la barre des 10%.

"Nous sommes arrivés dans un marché équilibré", a expliqué René Pallincourt, président de la Fnaim, lors d'une conférence de presse. En moyenne, l'immobilier ancien a ainsi vu ses prix progresser de 6,5% au premier trimestre, après une croissance de 10,4% en 2005 et de 7,1% en 2006. Le prix des loyers a quant à lui progressé de 3,2% sur le premier trimestre.

La hausse des prix est bien sûre inégale en fonction des zones géographiques. Dans le Sud-Ouest, la hausse des prix était de 1,1% pour les maisons et de 1% pour les appartements tandis que, dans le Nord, la hausse des prix est de 8,5% (plus forte hausse). En Ile-de-France, la progression est de 7,2% et, dans le Centre et les Alpes, elle s'inscrit à 7,1%. Dans le Sud-Est et l'Ouest, la hausse ressort à 6,1%.

Cette tendance confirme les chiffres avancés par les notaires, mercredi, qui notaient en particulier que la hausse des prix était passé sous les 10% à Paris, marquant un premier ralentissement en sept ans pour la capitale.

Quoi qu'il en soit, dans l'ensemble, la Fnaim reste confiante dans la qualité du marché, tandis qu'elle se félicite du fait que la "solvabilité des ménages se restaure". Selon Christophe Cremmer, PDG du site spécialisé Meilleurstaux.com, les banques continuent d'accorder des crédits à bon prix, tandis que les acheteurs profitent de la concurrence très rude entre les établissements financiers.

Selon les conditions du dossier et la durée de l'emprunt, les taux fixes varient entre 3,60% sur dix ans pour un dossier excellent et 4,55% sur trente ans pour un dossier moyen. En outre, les acquéreurs bénéficient toujours de l'allongement de la durée des crédits, ce qui soutient le marché.

En outre, la Fnaim estime que le marché reste sain. "Au-delà du caractère préoccupant du niveau des prix pratiqués aujourd'hui, près de deux fois supérieur à celui observé observé en 2000 sur l'ensemble du territoire, si le marché ne semble pas amorcer de repli, c'est sans aucun doute parce qu'il est resté équillibré au regard des fondamentaux qui le soutiennent", explique la Fnaim dans son étude.

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