Business Objects affiche son optimisme pour 2007

Le spécialiste français des logiciels de business intelligence a publié pour 2006 un bénéfice net en retrait de près de 19%. En revanche, Business Objects finit son exercice sur un excellent dernier trimestre. Pour 2007, le groupe table sur une croissance à deux chiffres de ses ventes et une progression de ses marges.

Business Objects aura terminé l'année 2006 en beauté. Le plus américain des éditeurs de logiciels français a publié ce mercredi matin ses résultats annuels, dont un bénéfice net en recul de près de 19% à 75,3 millions de dollars, compensé par un excellent dernier trimestre et des perspectives encourageantes. Le groupe anticipe en effet pour cette année une croissance à deux chiffres de ses ventes de même qu'une progression de ses marges.

Le fournisseur de solutions logicielles sauve son exercice grâce à un dernier trimestre dépassant les attentes. Les ventes y ont notamment progressé plus que prévu à 371 millions d'euros, en hausse de 22%. Sur la période, le résultat net s'est élevé à 35,5 millions, contre 34,9 millions un an auparavant, tout en intégrant 8 millions de charges supplémentaires de rémunération en actions conformément aux normes comptable américaines US GAAP.

Ce rebond en fin d'année 2006 permet au groupe d'entrevoir 2007 avec optimisme et un chiffre d'affaires total qui devrait "se situer entre 1,41 milliard et 1,43 milliard de dollars", en croissance de 12,4% à 14,4%. Business Objects table également sur un bénéfice net par action de 1,02 à 1,14 dollar en US GAAP et, en base non GAAP, un bénéfice net par action compris entre 1,90 et 2,02 dollars.

"Nos priorités pour 2007 sont de capitaliser sur la croissance soutenue du chiffre d'affaires de notre offre complète de solutions de business intelligence (logiciels pour améliorer la gestion des entreprises et aider à la décision, ndlr), et de continuer à faire progresser les marges d'exploitation", a déclaré dans un communiqué John Schwarz, directeur général de Business Objects. Le dirigeant espère notamment tirer une part importante de sa croissance de la zone Asie-Pacifique-Japon, "sur laquelle des efforts particuliers d'investissement vont être menés".

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