La rationalisation des coûts de production du géant japonais de l'électronique commence à porter ses fruits. NEC a publié ce matin un bénéfice d'exploitation en hausse de 47% sur le troisième trimestre de son exercice 2006-2007 (octobre-décembre), grâce à la restructuration de ses divisions téléphonie et micro-processeurs. Il s'est ainsi établi à 35 milliards de yens, soit 225,2 millions d'euros, contre 23,9 milliards de yens un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a quant à lui reculé de 7% sur la période à 1.096 milliards de yens.

Présent dans les secteurs de l'électronique, l'informatique et les télécommunications, NEC a en revanche enregistré une perte nette de 7,3 milliards de yens sur les neuf premiers mois de son exercice annuel en raison de charges fiscales exceptionnelles. Le groupe avait réalisé un bénéfice net de 11,45 milliards sur la même période de 2005-2006. D'avril à décembre, il a totalisé un chiffre d'affaires de 3.318 milliards de yens, en baisse de 4,2% sur un an en raison de la vente de sa division PC européenne, opération qui a réduit son périmètre d'activité, et de mauvaises ventes de téléphones portables.

NEC a maintenu son objectif de résultat opérationnel à 100 milliards de yens sur l'exercice annuel, alors que le consensus d'analystes interrogés par Reuters anticipe un bénéfice opérationnel de 95,4 milliards de yens. Le groupe a cependant réduit de 8% ses prévisions de ventes de téléphones portables pour l'exercice, à 5,5 millions d'unités contre 6 millions initialement annoncés. Le nippon s'attend désormais à faire état d'une perte inférieure à 40 milliards de yens pour ses activités de fabrication de puces de téléphone, contre 50 milliards anticipés initialement.