Merrill Lynch versera 15 millions de dollars de bonus à son nouveau patron en 2007

Cette prime doit compenser la perte des bonus de Nyse Euronext où son nouveau P-DG, John Thain, a exercé ses fonctions de directeur avant de prendre la tête de la banque d'affaires. John Thain recevra également 1,8 million de stocks options et 500.000 actions, soit un total de 28 millions de dollars.

A la suite de son changement de direction liées aux pertes dues à la crise du "subprime", Merril Lynch a précisé vendredi soir les clauses du contrat signé avec son nouveau directeur général, John Thain. Celui-ci empochera ainsi une prime de 15 millions de dollars dès cette année et sa rémunération globale pourrait atteindre 140 millions de dollars si le cours de Bourse du groupe remonte à ses plus hauts niveaux de l'année.

En plus de ce bonus- censé compensé le fait qu'il ne touchera aucun bonus de NYSE Euronext-, John Thain se verra attribuer une prime de signature incluant 1,8 million de stock-options et 500.000 actions représentant un total de 28 millions de dollars. Merrill compensera en outre les pertes subies par son nouveau patron lorsqu'il a renoncé aux stock-options et aux titres NYSE Euronext en quittant ce dernier mercredi pour devenir son P-DG.

Si le cours de l'action Merrill Lynch remonte à 98,68 dollars, le plus haut niveau touché cette année, et qu'il reste au-dessus de ce seuil, ses stock-options pourraient dépasser 77 millions de dollars et la valeur des titres qui lui sont promis avoisiner 50 millions supplémentaires.

Mais la tâche s'annonce rude quand on sait que le titre accuse un recul de 40% depuis le début de l'année et qu'il devrait gagner près de 76% pour remonter à 98,68 dollars. Merril Lynch précise ainsi que rien ne garantit que John Thain se verra verser des primes au cours des prochaines années.

L'an dernier, Thain a reçu de NYSE Euronext 1,8 million de dollars de salaires et 3,25 millions de bonus. De son côté, Stanley O'Neal, son prédécesseur chez Merrill, a empoché environ 48 millions de dollars en 2006.

Le patron de RBS aurait été approché par Citigroup
Le directeur général de Royal Bank of Scotland, Fred Goodwin, aurait reçu une approche informelle de Citigroup pour prendre éventuellement la tête du groupe américain, rapporte dimanche le Sunday Telegraph. Citigroup se cherche un patron depuis la démission de Charles Prince il y a deux semaines, conséquence des lourdes charges de dépréciation inscrites dans les comptes du troisième trimestre. L'article du Sunday Telegraph ajoute toutefois que Goodwin ne devrait pas quitter RBS même si la direction générale de Citigroup lui était formellement offerte.
RBS s'est refusé à tout commentaire.

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