Jouet : solution américaine en vue pour Smoby-Majorette

Le numéro un français du jouet, placé le 20 mars en procédure de sauvegarde, aurait signé en fin de semaine un accord de reprise avec le fabricant américain MGA Entertainment. Basé en Californie, ce dernier, numéro trois mondial du jouet, dispose de la licence Marvel.

Selon une source syndicale, le numéro un français du jouet, Smoby-Majorette, placé le 20 mars en procédure de sauvegarde, aurait trouvé une solution à sa crise de liquidité. Le groupe aurait en effet signé jeudi dernier un accord de reprise, "vraisemblablement" avec le fabricant américain MGA Entertainment, numéro 3 mondial du jouet. Basé en Californie, MGA Entertainment dispose de la licence Marvel.

"Un accord a été signé jeudi, nous allons connaître lundi le nom (du repreneur) qui devrait vraisemblablement être l'américain MGA Entertainment", a indiqué à l'Agence France Presse, un délégué syndical souhaitant conserver l'anonymat. De son côté, Smoby a démenti formellement cette information ajoutant toutefois qu'il ne "serait pas opposée à un accord avec le numéro 3 mondial MGA Entertainment, très dynamique dans le secteur du jouet".

Smoby avait demandé la procédure de sauvegarde afin de permettre au groupe de trouver un partenaire financier pour faire face au coût de sa dette estimée à 250 millions d'euros par son PDG Jean-Christophe Breuil. A cette date, la famille Breuil, propriétaire de la majorité de Smoby, avait laissé entendre qu'elle était prête à renoncer au contrôle du groupe et qu'elle était en discussion avec trois partenaires potentiels, qui "ont une vision industrielle de l'entreprise sur le long terme et veulent conserver l'effectif actuel". Le groupe emploie 2.750 personnes dans le monde, dont 1.300 en France.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.