Les investisseurs ont entendu le message de Jean-Pascal Tricoire, patron opérationnel du groupe Schneider Electric depuis dix-huit mois. Le titre du groupe a en effet été ce lundifortement sanctionné en Bourse avec un recul de plus de 5% (-5,01% à 87,83 euros à la clôture), ce qui en fait d'ailleurs la plus forte baisse du CAC 40.
A l'origine de ce mouvement, les propos jugés peu rassurants des dirigeants de Schneider face aux risques d'une possible contagion de la crise du subprime. Il est vrai que le groupe réalise près de 50% de son chiffre d'affaires dans la construction (résidentiel et bureau) et un tiers de son activités aux Etats-Unis, de fait son premier marché.
Certes, pour le moment le groupe précise qu'il ne ressent pas de ralentissement, qu'aucun projet n'a été annulé et que les carnets de commandes sont bien garnis. Mais il se veut vigilant et prudent. "Nous n'avons jamais été aussi près de la crise", juge-t-on en interne chez Schneider. De fait, le groupe a d'ores et déjà ralenti son programme de recrutement, notamment aux Etats-Unis.
Schneider Electric chahuté à la Bourse de Paris
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