Renault a dévoilé sa nouvelle Laguna, essentielle pour son rebond espéré

Le constructeur automobile souligne "sa ligne dynamique, fluide et élégante". Il affirme que "Nouvelle Laguna se place naturellement dans l'univers des grandes routières".

C'est ce lundi que Renault a dévoilé son tout nouveau modèle, la Laguna (troisième version). C'est une voiture clé pour le rebond tant espéré par la firme au losange car ce segment des voitures moyen haut de gamme représente à la fois de très gros volumes mais aussi des marges conséquentes. Ce qui n'est pas le cas des petites voitures (les grosses, elles, sont très rentables mais, pour les constructeurs français, avec des volumes trop limités pour peser favorablement sur les comptes).

Dans son (très long) communiqué sur son nouveau modèle, Renault souligne "sa ligne dynamique, fluide et élégante". Et souligne que "Nouvelle Laguna (Renault ne dit jamais "la") se place naturellement dans l'univers des grandes routières.

Il s'agit en tout cas du premier modèle marqué totalement de la patte du nouveau patron Carlos Ghosn, la nouvelle Twingo ayant simplement été stoppée puis remaniée à sa demande. Alors que la nouvelle Laguna a été visée à toutes ses étapes par le redresseur de Nissan et successeur de Louis Schweitzer.

La marque au losange annonce qu'elle propose le moteur 2.0 dCi (130 à 175 ch / 96 à 127 kW). "Associé à la boîte automatique AJO, il procure souplesse et vivacité". Mais aussi le 1.5l dCi 110 ch (81 kW). "Nouvelle Laguna propose également une version économique et écologique avec une consommation réduite de 5,1 litres aux 100 km, des émissions de CO2 de 136 g /km, et pourtant des performances surprenantes. En alternative, avec encore plus d'onctuosité, de silence et de dynamisme: le moteur 2 litres 16 soupapes essence de 145 ch (103,4 kW), issu d'un co-développement Renault -Nissan" poursuit le constructeur.

Les plus critiques lui trouveront des faux airs de Citroën (C5 voire C6 pour l'avant). On soulignera surtout que Renault tourne le dos à ses dernières tentatives de design déstructuré, aux lignes brisées ou acérées, vues sur l'Avantime (co-réalisées avec Matra du groupe Lagardère), sur la Vel Satis et dans une moindre mesure sur la nouvelle Clio. Des lignes jusque là chères au patron du design de Renault, Patrick Le Quémant.

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