Les enveloppes contenant les offres pour le TGV argentin ont livré leur secret en présence du président Nestor Kirchner. Et le résultat est que l'entreprise française Alstom est la seule à s'être portée candidate pour la réalisation du premier train à grande vitesse du pays. Le groupe industriel a confirmé ce mercredi avoir remis une offre à l'Etat argentin.

L'appel d'offres pour cette ligne à grande vitesse de 310 km, avec extension possible à la ville de Cordoba distante de 400 km de Rosario, avait été lancé en mai 2006. Le projet prévoit la construction d'une double voie électrifiée entre Buenos Aires et Rosario. La décision sur le deuxième tronçon jusqu'à Cordoba n'a pas encore été prise.

En juillet, Alstom, un consortium espagnol formé de CAF et OHL et la firme allemande Siemens, avaient présenté une offre initiale pour ce projet dont le coût est estimé à 800 millions d'euros. Les travaux devaient commencer au premier trimestre de cette année, mais les délais ont été rallongés à la demande notamment des entreprises intéressées, pour des questions liées au financement du projet.

Les agglomérations de Rosario (1,2 million d'habitants) et Cordoba (1,3 million) connaissent depuis cinq ans un essor spectaculaire grâce au boom mondial du soja, à la viande bovine et à la renaissance industrielle du pays.
L'Argentine a également lancé un appel d'offres international pour la réalisation d'une ligne à grande vitesse entre Buenos Aires et Mar del Plata, la grande cité balnéaire argentine sur la côte atlantique distante de 400 km de la capitale.