Paris Re dans le rouge pour son entrée à la Bourse

Pour son introduction, le titre Paris Re a perdu 5,17%, à 18,35 euros. Le réassureur proposait à partir de ce vendredi un peu plus de 13,6% de son capital sur Euronext. Le prix avait été fixé à 19,35 euros par action, soit le point bas de la fourchette (de 19,35 à 22 euros).

Pour son entrée en Bourse, le réassureur Paris Re aurait pu rêver mieux. L'ex-filiale d'Axa a terminé sa première séance dans le rouge, perdant 5,17% à 18,35 euros.

Vendu il y a un an par Axa à un groupe d'investisseurs, Paris Re propose un peu plus de 13,6% de son capital sur Euronext. Le prix a été fixé jeudi soir à 19,35 euros par action, soit déjà le point bas de la fourchette comprise entre 19,35 et 22 euros annoncé fin juin. Ce prix valorise l'ensemble de la société 1,656 milliard d'euros environ, précise Paris Re dans son communiqué.

Le produit brut de l'émission des actions nouvelles concerne un montant d'environ 75,7 millions d'euros. Le produit brut de la cession des actions existantes représente environ 148,8 millions d'euros. L'exercice de l'option de sur-allocation apporterait un montant maximum de 33,7 millions d'euros. La taille totale de l'opération atteint 224,5 millions d'euros environ représentant un flottant de 13,6% avant exercice de l'option de surallocation (15,6% après exercice intégral), ajoute Paris Re.

L'argent levé par l'introduction en Bourse servira notamment au renforcement du bilan plutôt qu'à des acquisitions, indiquait fin juin Hans-Peter Gerhardt, directeur général de la société. Le secteur de la réassurance vient de se remettre de la crise dans lequel il était plongé depuis les attentats du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center à New York. Depuis quelques mois, des opérations de fusions acquisitions se sont multipliées, à l'instar du rachat du suisse Converium par le français Scor. La valeur boursière de Paris Re sera bien en deçà des mastodontes de l'industrie - comme Swiss Re ou encore Munich Re pesant de 30 à 40 milliards de dollars - mais Hans-Peter Gerhardt a assuré que l'entreprise "jouerait un rôle utile dans le secteur".

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