Air France-KLM reprendra moins de 3000 salariés de la filiale Alitalia Services

Selon nos informations, le groupe français ne reprendrait que moins de 3000 salariés de la filiale Alitalia Services. La question est l'un des enjeux des négociations entre la direction du groupe français et les syndicats italiens qui débutent aujourd'hui.

Depuis le dépôt de l'offre de reprise d'Alitalia vendredi qui entend supprimer 1.600 postes sur plus de 10.000 que compte la compagnie aérienne transalpine, le plus grand flou demeure sur le sort d'Alitalia Services. Notamment sur le nombre de salariés de cette la filiale - qui regroupe les activités de maintenance, d'ingéniérie, les services aéroportuaires, administratifs) - que veut reprendre Air France-KLM. Selon nos informations, le groupe français compte en fait reprendre "moins de 3.000" salariés . Un chiffre beaucoup moins élevé que les 3.400 avancés par la presse italienne. AZ Servizi compte près de 8.300 salariés.

Alors que cette filiale, détenue depuis 2005, à 51% par le holding d'Etat Fintecna et à 49% par Alitalia n'était pas incluse dans le périmètre de vente, il a été ajouté en janvier après le début des négociations exclusives entre Air France et Alitalia. Vendredi, lorsque le groupe français a déposé son offre de reprise sur la compagnie italienne, il a proposé de reprendre une partie seulement d'AZ Servizi.

Selon un proche du dossier, l'idée est d'intégrer une partie des activités de maintenance légère et de handling (services aéroportuaires) pour faire fonctionner le "hub" de Rome (aéroport de de correspondances), "Alitalia doit maîtrise son hub", explique un proche du dossier. La maintenance lourde (grosses révisions....) ne seraient pas repris.

La question de cette filiale est l'un des enjeux majeurs de la négociation entre la direction d'Air France-KLM et les syndicats italiens. Ces derniers craignent que les salariés qui resteront sous la coupe de Fintecna ne fassent l'objet d'une lourde restructuration. Air France-KLM leur a demandé de valider son plan de restructuration avant le 31 mars. Sous peine de renoncer à son offre.

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