Bernard Thibault veut contraindre Mittal à poursuivre l'activité de Gandrange

Le leader de la CGT intervient alors que sont présentés, ce vendredi, devant le comité d'établissement les projets syndicaux destinés à sauver les 595 emplois menacés par le projet de restructuration d'ArcelorMittal.

Il faut "contraindre" ArcelorMittal à poursuivre l'activité à son aciérie de Gandrange, en Moselle, estime Bernard Thibault, ce vendredi 14 mars. L'usine est en passe d'être "restructurée" par le géant mondial de l'acier ArcelorMittal avec, à la clé, la suppression de 595 emplois sur 1.108.

Le secrétaire général de la CGT intervient alors que le comité d'établissement de l'usine devrait examiner les deux "contre-projets industriels" présentés l'un par la CFDT alliée à la CFE/CGC et l'autre par la CGT.

Le premier, celui des syndicats majoritaires à Gandrange, nécessiterait 40 millions d'euros d'investissement pour restreindre le nombre de produits fabriqués sur le site qui serait recentré sur quatre métiers de l'aciérie, contre sept actuellement. L'équilibre serait atteint "fin 2009" et le retour sur investissement, "très rapide", interviendrait "environ dans trois ans", selon ces syndicats.

Le second, celui de la CGT, imagine une poursuite de l'activité du site mosellan "avec ou sans" ArcelorMittal, avec un investissement de 110 à 120 millions d'euros dans la construction d'un nouveau four électrique "tout ferraille". En voulant contraindre Mittal, Bernard Thibault semble prendre ses distances avec ce projet qui penche pour l'appel à un repreneur.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.