Bernard Bourigeaud opposé au démantèlement d'Atos Origin

L'ex-président assure ne pas vouloir diriger le groupe. Le bras de fer entre la direction et les fonds Pardus et Centaurus se poursuit.

La guerre d'influence autour de la société française de services informatiques Atos Origin continue. Ce mardi, Bernard Bourigeaud, ex patron et candidat au conseil de surveillance sur la liste des fonds d'investissement américains Centaurus et Pardus, qui sont devenus les premiers actionnaires de la société avec 21,67% du capital et s'opposent à l'actuelle direction, s'est dit "fermement opposé" à son démantèlement.

Il souligne être "fermement opposé au démantèlement" d'Atos Origin, et assure n'avoir "aucune ambition de reprendre un poste de président du directoire", qu'il a cédé en octobre 2007 à Philippe Germond, ni "prétendre au poste de président du conseil de surveillance".

L'assemblée générale des actionnaires de la SSII française, prévue le 22 mai prochain, promet de se faire dans une ambiance électrique. Notamment du fait de la volonté des ces deux fonds de faire nommer cinq membres au conseil de surveillance, dont Bernard Bourigeaud mais aussi Colette Neuville, présidente de l'Association des actionnaires minoritaires (Adam), Ils réclament également la révocation de Didier Cherpitel, président du conseil de surveillance.

A noter que lundi, le Fiagro a écrit que Bernard Bourigeaud a été approché pour prendre la tête du conseil d'administration de Thomson, après le départ du président, Frank Dangeard. Le groupe n'a pas voulu commenter mais a indiqué qu'une annonce devrait être faite d'ici au samedi 12 avril, date du départ définitif de Frank Dangeard.

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