Geoffroy Roux de Bezieux tiendrait la corde pour représenter le Medef au conseil d'administration de l'Unedic

Selon nos informations, le président de l'Association patronale Croissance Plus pourrait avoir la préférence du Medef pour intégrer le conseil d'administration de l'Unedic. Pour autant, son élection à la présidence de l'organisme gestionnaire de l'assurance chômage est loin d'être assurée.

Après l'élimination de Jean-Luc Vergne, DRH de PSA et candidat soutenu par l'UIMM (fédération de la métallurgie), le comité des mandats du Medef a retenu deux noms pour le représentant principal de l'organisation patronale au sein du conseil d'administration de l'Unedic. Geoffroy Roux de Bézieux, le très médiatique président de l'association Croissance Plus, et Jean-Louis Schilansky (un proche de Laurence Parisot) délégué général de l'Union française des industries pétrolière et président du comité énergie du Medef.

Selon nos informations, Geoffroy Roux de Bézieux tiendrait la corde mais le conseil exécutif du Medef devra trancher entre les deux hommes lors de sa réunion lundi prochain. Cela dit, quel que soit l'heureux élu, il n'est pas encore certain qu'il devienne président de l'organisme gestionnaire de l'assurance chômage. En effet, c'est au conseil d'administration de l'Unedic (qui devrait se tenir à la fin avril) qu'il appartient d'élire le président.

Toujours selon nos informations, les deux candidats du Medef étaient loin de faire l'unanimité. Aussi, la présidence, devant forcément revenir à une organisation patronale (au nom de l'alternance), il se peut que l'actuel président par intérim, Jean-François Veysset (CGPME) ait encore toutes ses chances. En effet, la CGPME n'a pas encore renoncé à l'idée de présenter son propre candidat. Or, Jean-François Veysset est en poste depuis la démission de Michel de Virville (Medef) fin février.

La CGPME est d'autant plus tentée de jouer sa propre partition que son candidat pourrait compter sur quelques voix syndicales, peu enclines à voter en faveur du candidat du Medef, quel qu'il soit. En outre, l'UIMM, historiquement proche de la CGPME ne serait pas mécontente de voir un candidat du Medef, non issu des ses rangs, rater la présidence de l'Unedic.

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