L'union de PSA et Faurecia sur une voie de garage

Le constructeur qui ne détient plus que 57,4 % de l'équipementier ne souscrira pas à l'émission d'OCEANE lancée par ce dernier

Cette fois, c'est clair : le divorce entre PSA Peugeot-Citroën et Faurecia est bel et bien consommé. L'annonce ce mercredi matin d'une émission d'obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (OCEANE) d'un montant de 175 millions d'euros par l'équipementier automobile n'a fait que renforcer l'idée que les deux groupes ne termineront par leurs jours ensemble.

Timidement précisé dans le communiqué, il est effectivement mentionné au chapitre « intention des principaux actionnaires » que « Peugeot S.A. a fait part de son intention de ne pas souscrire à la présente émission ». Somme toute, rien d'étonnant. Car, outre l'octroi d'un prêt de 250 millions d'euros à l'équipementier, la firme a déjà participé à hauteur de ses 71 % à l'augmentation de capital de 455 millions d'euros finalisée en mai dernier, pour un peu plus de 320 millions d'euros. Soit un total de plus de 570 millions déboursés, à savoir plus d'un quart des 2 milliards que PSA a dépensé jusqu'ici pour soutenir l'ensemble de la filière auto.

Du coup, la part du constructeur au capital de l'équipementier sera une nouvelle fois diluée. Une première étape avait été franchie en début de mois lorsque Faurecia avait annoncé le rachat de l'américain Emcon Techonologie, via une émission de 20,9 millions d'actions nouvelles ramenant la part du constructeur de 71 % à 57,4 %. Entre les premières intentions (exprimées fin octobre) et les actes, il n'y a qu'un pas que le constructeur n'a finalement pas tardé à franchir.

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