
Kesa Electricals s'est refait une beauté. Le distributeur britannique d'électroménager et d'électronique grand public, propriétaire de l'enseigne Darty, a clos le premier semestre 2009/2010 sur une envolée de 37 % de son bénéfice avant impôts. Le groupe récolte les fruits de ses réductions de coûts, et de l'amélioration de l'activité. Bonne nouvelle également sur le front de la trésorerie, qui a décuplé en l'espace d'un an. C'est dire si Kesa ferait une belle mariée. En effet, le bond de près de 80 % de son cours depuis janvier ne tient pas seulement au caractère cyclique de la valeur, mais également à son attrait spéculatif, à l'heure où les fusions et acquisitions redémarrent. Ces dernières années, la société a fait l'objet de multiples rumeurs de rachat par des fonds d' investissement. Reste que Kesa avait rejeté une offre à 325 pence par action, il y a trois ans. Difficile d'imaginer que le groupe accepte de se vendre aujourd'hui, alors qu'il cote moitié moins cher. Que les actionnaires de Kesa se consolent. A défaut d'une offre publique d'achat, ils bénéficieront d'un dividende de 1,75 pence par action, au titre du premier semestre.
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